C’est une première en France : cette nouvelle technologie numérique controversée sera lancée ce vendredi à Nice. Et la Une du Figaro Économie le relève, car ce midi, l’opérateur de télécommunications SFR activera sa 5G à Nice, où ses abonnés à ce service et disposant d’un téléphone portable adapté à cette technologie, devraient pouvoir capter des débits de faisceaux hertziens de (nous dit-on) cinq à dix fois supérieurs à ceux de la 4G.

Le Figaro annonce aussi que l’opérateur historique français Orange « devrait lancer ses services commerciaux en 5G le 26 ou 27 novembre », alors que Bouygues Telecom entend lancer les siens le 1er décembre, « mais sans dire où », Free faisant « durer le suspense », complète ce journal.

Une étude citée par Le Figaro affirme que la 5G « pourrait faire économiser 200 milliards d’euros à l’industrie européenne » en quinze ans, pour 50 milliards d’investissement, et à la France « 15,5 milliards d’euros pour un investissement de 4,2 milliards d’euros », rapporte ce quotidien, en présentant la 5G comme « une des clefs de voûte de la transition écologique », alors que plusieurs maires écologistes de France, justement, ne veulent pas entendre parler de cette technologie pour leur ville.

Controversée, la 5G ? Dans Le Figaro, justement, le maire de Nice, qui a « déroulé le tapis rouge » à cette technologie compte bien vouloir « prendre dix longueurs d’avance sur des territoires réfractaires à la 5G, au nom d’un dogme rétrograde », dit Christian Estrosi à ce journal.

 Bataille pour le pactole de Noël

 En France encore, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a convaincu Amazon de décaler son « black Friday » d’une semaine. Même si une dernière réunion est prévue cet après-midi au ministère de l’Économie pour entériner l'accord entre commerçants, grande distribution et sites d'e-commerce, la direction d’Amazon, hier soir sur TFI, a confirmé le décalage d’une semaine de ses ventes promotionnelles, le quotidien Le Parisien salue la victoire du ministre de l’Économie. Alors que ce géant américain de la vente en ligne s’apprêtait vendredi prochain à « réaliser le hold-up parfait sur les courses de Noël », Bruno Le Maire a obtenu d’Amazon et des enseignes de la grande distribution de « reporter leur opération promotionnelle au 4 décembre », étant rappelé que ladite opération promotionnelle était prévue dans pile une semaine. Ce journal précise en conséquence que cette décision « pourrait permettre aux petits commerces de rouvrir autour des 27 ou 28 novembre ».

Car en France, l’épidémie de coronavirus « recule », énonce la Une du journal Les Echos. Ce quotidien économique explique que le gouvernement veut éviter « la ruée » dans les magasins.

Désamour croissant des Français pour le libéralisme macronien

Les Français aiment de moins en moins le libéralisme, dont Emmanuel Macron est, pour une majorité d’entre eux, le héraut en France. Selon une enquête Ifop pour le journal l’Opinion et la Fondation Concorde, 55 % des Français disent en effet aimer le libéralisme. C’est quinze point de moins qu’il y a vingt ans et surtout, cinq point de moins qu’il y a cinq ans.

Pourquoi « surtout » ? Parce que ce désamour croissant des Français pour le libéralisme se révèle en grande partie sous la présidence Macron, alors même que, pour 24 % d’entre eux, le président français « incarne le mieux » les idées libérales, devant son ancien Premier ministre Edouard Philippe (22%). Pour ce quotidien libéral qu’est l’Opinion, le libéralisme est une « victime collatérale » de la crise du coronavirus… et des « gilets jaunes », Emmanuel Macron ayant alors refusé de « reposer la question de l’ISF et de la taxation du capital », rappelle l’Opinion. Lequel journal souligne aussi que la réaction du chef de l’État fut la même « quand la crise sanitaire remit en haut de l’agenda cette éternelle question fran­çaise ».