C’est demain matin, place Saint-Pierre, que, parmi dix figures de l’Église catholique, sera canonisé le Français Charles de Foucauld. Si son état de santé le permet, le pape François célébrera la canonisation de « l’ermite de Tamanrasset ».

Charles de Foucauld ? C’est au Sahara, où il vécut une quinzaine d’années parmi les Touaregs, que s’est forgé le « destin incroyable » de cet ancien officier de cavalerie devenu moine, que le quotidien Libération n’hésite pas à comparer à Lawrence d’Arabie ou Arthur Rimbaud. Assassiné par des pillards dans son fortin de Tamanrasset, en 1916, ce « pauvre parmi les pauvres » avait élaboré « le premier dictionnaire touareg-français », rappelle Libé.

« Quel chemin parcouru pour le lieutenant noceur qui défraya la chronique de son temps, et pas par ses exploits militaires », s’émerveille Le Figaro, dans un hommage de Une, rappelant que l’officier explorateur « découvrit Dieu en traversant le Maroc musulman déguisé en Juif. Ses innombrables écrits le montrent, il voulait témoigner auprès des Touareg de l’amour du Christ, les évangéliser par le seul exemple de sa vie ». Le Figaro voit en lui « le précurseur des moines de Tibéhirine et des dix-neuf bienheureux martyrs d’Algérie ».
Le miraculé
Lui aussi s’appelle Charle (mais sans « s » à la fin de son prénom). Son nom, en revanche, on ne le connaîtra pas. Sa famille n’a pas souhaité le divulguer. « Non baptisé, non croyant, 28 ans, charpentier de son état, français (…) en 2016, il a survécu à une chute de près de 16 mètres de haut en restaurant une église (…), raconte encore Le Figaro. Au vu du peu de blessures, de sa totale rémission, sans séquelle aucune, alors qu’il aurait dû y laisser la vie, et des incroyables circonstances de l’accident - qui a eu lieu le jour du centième anniversaire de la mort de Charles de Foucauld, alors que des gens de cette paroisse priaient pour qu’un miracle ait lieu en vue de sa canonisation -, l’Église a retenu cette « protection » comme un « miracle », attribué à l’ermite du Sahara et nécessaire pour passer du statut de béatifié à celui de canonisé ».
Marine Le Pen rompt le silence
L’ex-candidate du Rassemblement national lors de la récente élection présidentielle – son ultime candidature « a priori » - vise une soixantaine de députés et se pose en première opposante à Emmanuel Macron. « Lors de ce scrutin, les Français m’ont choisie comme première opposition à Emmanuel Macron », dit Marine Le Pen au Figaro.

Dans cet entretien, la chef du Rassemblement national fixe l'objectif d'obtenir « au moins 60 députés » aux législatives des 12 et 19 juin, afin de pouvoir notamment disposer des moyens de « saisir le Conseil constitutionnel ». Marine Le Pen assure que l’union avec Éric Zemmour à ces législatives n’était « pas possible. Parce que nous n’avons pas la même vision stratégique », dit-elle à ce journal. Marine Le Pen redit que 2022 était sa dernière présidentielle, « sauf événement exceptionnel ».
Suspecte manipulation
Un ostéopathe de renom mis en examen pour viol ? C’est Le Parisien qui le révèle. Selon ce journal, l’ostéopathe Marc Bozzetto, 82 ans, fondateur d’une école d’ostéopathie dans le sud de la France, déjà mis en examen l’an dernier pour agression sexuelle, a de nouveau été mis en examen en mars dernier pour « viols par personne usant de son autorité » sur trois de ses anciennes étudiantes. Ce quotidien signale que « ses étudiantes ou employées l’accusent d’agressions sexuelles et de viols lors de séances d’ostéopathie »

Marc Bozzetto, qui « se retrouve plus que jamais dans le collimateur de la justice », souligneLe Parisien, nie toute agression sexuelle et viol, criant à la diffamation et dénonçant « un complot ».