Lors de sa célébration de Pâques urbi et orbi demain, le pape François devrait s’en tenir à dénoncer la guerre en Ukraine, sans faire mention de la Russie 

Si demain, dimanche de Pâques, les célébrations pascales romaines mettront bien l’accent sur la guerre en Ukraine, lors de son traditionnel message, le pape « ne cédera pas aux pressions internationales, qui voudraient (…) qu’il s’attaque, lui, pape catholique, à la Russie ou à son président, qu’il ne nomme jamais », souligne Le Figaro. Position vaticane qui suscite « beaucoup d’incompréhensions, comme l’a montré la polémique autour de la cérémonie du chemin de croix présidé par le pape » hier soir à Rome, et dont nous parlions ici-même, hier, en signalant que, lors de ce chemin de croix du vendredi saint, au Colisée, la croix, le temps d’une station, allait être portée par une Ukrainienne et une Russe.

« Deux amies », souligne Le Figaro, mais un « duo » voulu par le Vatican qui a « fortement déplu à l’Ukraine ». Laquelle a officiellement protesté, jugeant cette initiative « inopportune » et « ambiguë ». Le Figaro signale que le Vatican « a refusé de céder, en expliquant que sa seule ligne était « la paix ». Ce quotidien rappelle que, dimanche dernier, lors de la fête de rameaux, le pape a assuré que c’était « le Christ » qui était « à nouveau cloué sur la croix » à cause de « la folie de la guerre », appelant à une « trêve pour Pâques » et qualifiant « l’agression armée (d’)outrage à Dieu ». Le Figaro évoque par ailleurs la possibilité d’une rencontre entre le pape François et le patriarche orthodoxe de Moscou, Kirill, « à Jérusalem d’ici à l’été ».

Pâques, peut-être, mais pas de résurrection, finalement, pour cet éboueur, revenu à la vie après avoir été officiellement déclaré mort fin mars près de Paris. Il a fini par succomber à un malaise cardiaque

Il s’appelait Mohamed, il avait 66 ans. Cet éboueur est décédé cette semaine, après, en effet, avoir été déclaré mort puis de nouveau en vie, comme le révèle le journal Le Parisien.

Le 29 mars dernier, Mohamed a eu un malaise cardiaque. Après avoir pratiqué sur lui une longue réanimation cardiaque et pulmonaire, les secouristes n’ont pu que constater sa mort. Son corps est alors « placé dans une housse funéraire », rapporte Le Parisien. Mais une demi-heure plus tard, son cœur battait de nouveau. Il a alors été transporté dans un service de réanimation « dans un état désespéré ».

Exorbitant événement médical nommé « phénomène de Lazare », en référence à Lazare de Béthanie, ressuscité par le Christ dans la Bible. Fait rarissime, il arrive que certains passent « de trépas à vie », comme Jean-Paul Duc, à qui il est arrivé la même histoire en 2010, que Le Parisien rappelle. Lui a survécu et vit encore. Un vrai miraculé. 

Pas de miracle, en revanche pour cette jeune femme, princesse du Qatar, et qui accuse son propre père d’inceste présumé

Selon le même Parisien, une plainte pour agression sexuelle incestueuse présumée vient d’être déposée contre Abdelaziz Bin Khalifa Bin Hamad Al-Thani, 73 ans, oncle de l’émir régnant sur le Qatar. Ce quotidien signale qu’« une de ses trois filles, âgée de 17 ans, s’est rendue (avant-hier) à la brigade des mineurs du commissariat du XVIIe arrondissement » de Paris. L’adolescente y a dénoncé de présumés attouchements « dont elle aurait été victime de ses 9 à 15 ans » de la part de son père. Le Parisien précise que le parquet de Paris « n’a déclenché à ce jour qu’une enquête administrative ». Ce journal ignore « si le prince Al-Thani a été auditionné. L’homme bénéficie, comme ses trois filles, de l’immunité diplomatique et ne s’est jamais présenté aux convocations de la juge des affaires familiales ». Les avocats du prince Al-Thani « n’ont pas répondu » aux sollicitations du Parisien. Lequel journal rappelle que, « depuis le début de l’affaire, l’entourage du dignitaire dément avec virulence les calomnies que dicterait une mère jugée manipulatrice, prétendument obsédée par l’immense fortune de son ex-conjoint ».