En France, et pour l'instant du moins, plus de peur que de bien, car « les maires critiquent les défaillances logistiques », nous dit Le Figaro. « C'est un merdier », résume même un élu francilien cité par le journal. Ça a le mérite d'être clair. « La campagne grand public démarre dans la douleur ».

Plus de 800 centres de vaccination ouvrent ce lundi en France, les personnes âgées de plus de 75 ans peuvent théoriquement se faire vacciner à partir d'aujourd'hui, mais « élus locaux et soignants constatent des difficultés à obtenir les doses promises », explique Le Figaro. Après les masques et le dépistage, maintenant la campagne de vaccination. « Les carences de l'État sont manifestes. C'est rageant. C'est aussi la principale cause de nos angoisses », conclut Le Figaro.
Sous le feu des critiques, la macronie aura désormais du répondant
Tous aux abris ! C'est L'Opinion qui nous prévient : « Face aux attaques, la macronie abandonne la bienveillance », « Emmanuel Macron a donné consigne aux ministres » de répondre aux critiques des oppositions. « C'est la fin de la naïveté », « le président veut qu'on soit à l'offensive », lâchent des conseillers de l'Élysée, toujours dans L'Opinion. Mais il y aura du travail, Libération aussi voit bien les « couacs ». Libé partage concrètement les difficultés à trouver des rendez-vous pour se faire vacciner. L'entourage du président devra donc d'abord répondre à cette dame de 85 ans, obligée de demander à sa petite fille de surveiller le portail santé.fr. « Quand j'appelle, ça ne répond pas, et je n'ai pas internet », nous dit-elle.

Pourtant, met en garde Le Monde, pourtant il faut aller plus vite, il faut accélérer. C'est « indispensable » si l'on veut « limiter les conséquences du variant britannique ». Le journal s'appuie ici sur les modélisations du conseil scientifique.
Les conséquences économiques de la crise sanitaire…
« Que faire de la dette ? », s'interroge La Croix. La facture de l'épidémie ne cesse de s'alourdir. « En 2019, la dette publique française s’élevait à 98% du PIB, développe un spécialiste. En 2020, elle devrait atteindre les 120%, ce qui aurait été considéré comme insoutenable il y a peu de temps ». Et si « la charge reste sous contrôle grâce à la politique de la Banque centrale européenne et les taux d’intérêt qui sont bas, la question de la gestion de cette dette se pose à long terme ». Au point de devenir « un sujet majeur de la prochaine campagne présidentielle », estime La Croix.
Aux États-Unis, Donald Trump bientôt face à ses dettes
Aux États-Unis, c’est à court terme que Donald Trump devra répondre de ses dettes. Autre question posée en Une de Libération : « Donald Trump, après la déroute, la banqueroute ? En quittant la Maison Blanche mercredi, le magnat retrouvera un groupe financier en sale état, acculé par les créanciers et fui par les investisseurs. » La Deutsche Bank notamment, soutien depuis vingt ans…

Alors, « la tentation de rebaptiser Donald Trump en Donald Tramp, Donald le clochard en anglais, est très tentante », s’amuse Libération. Mais « il est loin d’être fauché. Bloomberg estime le montant de ses actifs à 3,2 milliards de dollars », rapporte Libé. Un trésor amoindri tout même de 1,1 milliard de dollars de dettes. Libération rappelle aussi que Donald Trump est désormais « un futur ex-président à la merci des poursuites judiciaires », « dès le 20 janvier, les dossiers de fraudes et autres agressions sexuelles ressortiront ».
La « bête noire de Vladimir Poutine » une fois de plus inquiétée par la justice
En Russie, c’est la « bête noire de Vladimir Poutine » qui est une fois de plus inquiétée par la justice. « Alexeï Navalny, sitôt arrivé, sitôt arrêté », nous dit Libération. Tout comme Le Figaro, qui affiche en Une la photo de son arrivée hier à Moscou en compagnie de son épouse. Cinq mois après son empoisonnement, et juste avant donc qu’il ne soit arrêté pour avoir « violé les conditions d’une peine de sursis écopée en 2014 ». Alexeï Navalny fait aussi l’objet d’une « enquête pour fraude », précise Le Figaro.

Et petite anecdote : on apprend que les passagers du vol le ramenant de Berlin ont « éclaté de rire » quand le commandant leur a annoncé que l’avion n’atterrirait pas à l’aéroport initialement prévu. Petite attention des autorités russes pour éviter « de toute évidence » que Navalny ne soit accueilli par ses soutiens, et les passagers l'ont visiblement bien compris.
Les « pieds nickelés » du vol de cannabis
Certains, en revanche, méritent bien leur place dans les tribunaux : mention spéciale pour « les pieds nickelés » du vol de cannabis.

C'est Le Monde qui nous les présente et c'est en France que ça se passe. Six jeunes condamnés à Bordeaux pour avoir volé, en septembre dernier, 1 800 pieds de chanvre. Problème, ils se sont attaqués à l'une des trois seules sociétés de France autorisées à produire du chanvre légal. Et ils se sont fait attraper, car ils sont revenus pour voler le tout en plusieurs fois. Ils écopent de peines allant jusqu'à 6 mois de sursis probatoire et 130 000 euros à rembourser. D'aucuns appellent ça le karma…