C’est Jean Castex qui a placé ces vingt départements où l’épidémie de coronavirus gagne du terrain sous « surveillance renforcée ». Dans ce périmètre, sont notamment concernés les villes de Paris, Lyon et Marseille, les trois premières de France. Et en effet, en cas de dégradation, des restrictions locales seront appliquées dès le 6 mars a prévenu le Premier ministre.

« Pas de restriction nationale mais une alerte générale (et) pas question toutefois d’actionner un confinement général, résume Le Figaro, (…) priorité est donnée à une gestion territorialisée de l’épidémie ». Jean Castex a également confirmé « l’arrivée prochaine » des anticorps monoclonaux en France. Il s’agit de traitements qui « pourraient permettre d’éviter l’apparition de formes graves de la maladie », le chef du gouvernement imaginant même une situation plus sereine dès « la fin du printemps ».

Un choix que Le Figaro trouve « courageux et périlleux ». Car qui sait ce qui peut à présent se passer, remarque ce journal ? « Plus que jamais ce virus réserve des surprises quant à son évolution. Et si, ce que personne ne sait, une percée exponentielle se produisait, les prophètes du pire ne se priveraient pas de brandir leur "on l’avait bien dit" à la barbe du président. »

« Il faut tenir », lance ce quotidien, en évoquant le « pari » de Macron. « L’envie d’en sortir et d’éviter des catastrophes humaines autres que celles provoquées par le virus rend les Français participants de ce pari fait par le chef de l’État. Pour le gagner, il lui faut tenir encore quelques semaines. Les plus longues », prévient Le Figaro.
La mairie de la capitale préfèrerait plutôt un confinement
Et c’est même ce qu’elle va proposer au gouvernement : un confinement de trois semaines dans la capitale afin « d'avoir la perspective de tout rouvrir » à son issue, bars, restaurants et lieux culturels compris.

« Anne Hidalgo ne veut pas faire dans la demi-mesure », souligne Le Parisien. Journal dans lequel réagissent quelques opposants municipaux à la maire socialiste. Cette élue LR dénonce ainsi dans ce journal ce qu’elle appelle « un tour de force politique tenté par Anne Hidalgo, qui laisse les familles dans une attente insoutenable », car la maire de Paris n’a pas précisé si son idée de reconfinement allait ou non s’accompagner d’une fermeture des écoles. Le Parisien signale que la réponse sera connu mercredi « au plus tard ».
Des nouvelles enfin de l’ancien secrétaire d’État Jean-Marie Bockel
Aujourd’hui consultant senior au cabinet Tilder, Jean-Marie Bockel ne manque pas de projets, « forcément liées à l’Afrique », signale Le Figaro. Jean-Marie Bockel est retourné au Mali à deux reprises « depuis le drame », pointe Le Figaro, en référence à la mort de Pierre-Emmanuel, son benjamin de fils qui était pilote militaire d’hélicoptère. L’ancien secrétaire d’État y est retourné « une première fois comme sénateur, pour rencontrer les généraux de l’opération Barkhane. Puis récemment à Bamako avec le député MoDem Bruno Fuchs », note ce quotidien auquel un parlementaire de Mulhouse confie qu’il verrait bien l’ancien ministre « dans un rôle de coordinateur au Sahel. Un poste qui serait à créer », suggère-t-il dans Le Figaro.