De meurtrières intempéries sans précédent ont provoqué des dégâts considérables. C’est la pire catastrophe naturelle en Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. « La désolation », lance Le Parisien ; « un tsunami de boue et d’eau » ; « une tragédie » ; « partout les mêmes images. Maisons emportées, villes comme éventrées, cratères impressionnants » ; « la vague de boue a semé la dévastation et la mort » ; « voitures et camions encastrés les uns dans les autres, portions d’autoroutes et ponts arrachés, panzers déblayant des ruelles médiévales bordées de maisons blanches à colombages dévastées ». Les formules naufrageuses s’enchaînent ce matin à la lecture des colonnes du Parisien, qu’illustrent des photos de désastres et des infographies sur les inondations qui ont tout balayé sur une région à cheval sur plusieurs frontières.
Ces inondations ont également dévasté une partie de la Belgique, notamment
Le pays plat est « sous le choc », constate sur place Le Figaro. Et pour cause, les secours ont souvent été défaillants. « À Liège, où la rivière a atteint des niveaux historiques, c’est un homme qui, jeudi, a vu, de loin, s’effondrer la maison de la grand-mère de sa compagne et qui apprendra un peu plus tard le décès de celle-ci, relate Le Figaro. Près de Pepinster, également dans la région wallonne, ce sont des habitants qui passent quatorze heures sur un toit sans voir arriver le moindre secours ».Toutefois, complète ce journal, « la Belgique peut compter sur le soutien de plusieurs pays européens, dont la France, qui ont répondu présent à l’appel à l’aide du pays (…) Alors que la solidarité de la population s’organise dans tout le pays, ces centaines de sauveteurs étrangers ne seront pas de trop pour venir en aide aux nombreux sinistrés belges. »
À la Une également, les annonces de Macron largement approuvées par les Français
Sur l’obligation vaccinale des soignants comme sur la mise en place du passe sanitaire, leur soutien est large. 

Selon une enquête Ipsos pour Le Parisien et France Info, 62 % des Français sont favorables à la mise en place du passe sanitaire et 69 % approuvent l’obligation de vaccination des soignants. Des mesures annoncées lundi soir par le président français. 60 % des sondés se disent favorables à la vaccination obligatoire pour tous les Français. S’agissant des réformes économiques évoquées par Emmanuel Macron, 72 % des sondés sont favorables à une réforme des retraites « une fois l’épidémie maîtrisée », mais 61% des Français s’opposent au recul à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite. 
Du jamais vu en France, le ministre de la Justice en exercice Éric Dupond-Moretti a été mis en examen hier par la Cour de justice de la République
Et malgré le soutien du président comme du gouvernement, le malaise est palpable. Quand la nouvelle est tombée, hier, « c’est peu dire que l’exécutif s’y attendait. Il a cherché à minimiser l’événement, note Le Parisien. Peu de temps après l’annonce, le Premier ministre Jean Castex a fait savoir dans un communiqué qu’il "conserve toute sa confiance" à l’ancien ténor du barreau (…) Pas question, donc, d’appliquer la jurisprudence Balladur », souligne ce journal. « Qu’il est loin le temps où le candidat Macron, pendant la campagne de 2017, avait promis de reprendre à son compte cet usage selon lequel un ministre mis en examen doit démissionner de son poste, soupire encore Le Parisien. Comme un seul homme, la Macronie a fait bloc derrière son ministre ».

Une mise en examen qui « sème le trouble », souligne en Une Le Figaro. Car « l’affaire a changé d’échelle, pointe ce quotidien. La mise en examen du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti est désormais un enjeu politique ». Certes, admet Le Figaro, « la présomption d’innocence s’impose. Mais politiquement, il faudra tenir ».