Kaïs Saïed, après son coup de force du 25 juillet, dit vouloir s'attaquer à la corruption... « Un défi considérable » juge Le Journal du Dimanche, alors que l'instance nationale de lutte contre la corruption estime qu'elle coûte l'équivalent de 600 millions d'euros chaque année.

Le chef de l'État a limogé le gouvernement et gelé pour un mois le Parlement.

« Le président Saïed ne prend pas de gants pour mener son opération : arrestations de députés, mise en résidence surveillée d'un ancien ministre, enquête ouverte contre le compagnie Tunisair ». Le JDD qui déplore que Kaïs Saïed soit seul dans son combat, alors que « la corruption s'immisce partout ».

Un coup de force soutenu par la majorité des Tunisiens

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté devant le Parlement le 25 juillet, contre Ennahdha, le principal parti parlementaire. « Les gouvernements occidentaux doivent comprendre que l'islamisme est un système destructeur de toutes les libertés », ont écrit artistes et intellectuels dans une lettre ouverte. Le magazine Marianne estime qu'au cœur de la crise, se trouve « l'argent sale » de la formation islamo-conservatrice. « Un parti plus riche que le pays dont il prétend faire le bonheur. »

Le Pôle financier du parquet de Tunis a ouvert une enquête sur le financement de la campagne d'Ennahdha en 2019.

Et tout cela alimente « la révolte anti-islamiste » conclut Marianne.

Dès demain, « la vie sous QR code » en France

Le sésame, c’est-à-dire le passe sanitaire sera donc obligatoire dans les restaurants, cafés, trains longues distances et avions... Le Journal du dimanche nous assure que la « vie sera désormais simple comme un QR code... c'est en tout cas ce qu'espère le gouvernement ». Le dispositif qui a un double objectif : booster les vaccinations et freiner la quatrième vague de covid...

Dans LE JDD, Elisabeth Borne, ministre du Travail, se lance dans un exercice de pédagogie : « notre logique est simple, après le 30 août, si vous travaillez dans un établissement soumis au passe sanitaire, vous devez vous-même avoir un passe. Si ce n'est pas le cas, vous ne pourrez pas travailler. »

Les oppositions au passe sanitaire sont relativisées par la ministre qui rappelle que 44 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin, ce qui prouve qu'ils « ont fait le choix de la vaccination. »

Autre sujet, toujours en lien avec la crise sanitaire : les touristes, ou plutôt l’absence de touristes

« Au secours, il n’y a que des Français en terrasse » s’exclame Marianne, qui nous emmène en Nouvelle-Aquitaine. Précisément à l’arsenal de Rochefort, surnommé le « Versailles de la mer » où siège la frégate L’Hermione. Les restaurants sont ouverts, mais ils manquent cruellement de touristes étrangers, pandémie oblige. « On n’y croisera pratiquement que des Gaulois réfractaires » raconte le magazine alors que le serveur d’un restaurant n’y va pas de main morte : « ce sont des clients pénibles, surtout les Parisiens. » Heureusement le patron d’une ginguette temporise « Ils ont retrouvé la liberté donc ils sont globalement moins critiques. »

Ce qui est sûr ce que « L’absence des Américains inséparables de leur carte bleue, et des Russes aux dépenses bling-bling », ce n’est pas bon pour le commerce.

Politique à présent, avec une présidente de région très aimée à gauche

Carole Delga, présidente de la région Occitanie… Elle a été la sortante la mieux réélue lors des dernières régionales. Le Point l'a rencontrée… « Les socialistes n’ont d’yeux que pour elle, ils dégainent son nom comme on brandirait un totem d’immunité », ironise le magazine.

Carole Delga, cela pourrait avoir des airs de Ségolène Royal : « Elle fit de sa victoire en Poitou-Charentes le point de départ de son aventure présidentielle, torpillant Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, qu’on disait alors favoris à la primaire… », explique Le Point.

Mais pour l’heure, la place est à Anne Hidalgo, maire de Paris. Si on demande à Carole Delga si elle sera le porte-drapeau socialiste à la présidentielle de 2022 ? Sa réponse est claire « L’heure est à une capitaine, une brune comme moi, mais sans l’accent du sud-ouest et plutôt d’origine espagnole », référence bien sûr à Anne Hidalgo.