Imaginons. Si l’on vous dit que le virus qui met la planète à genoux pourrait venir d’une fuite de laboratoire ? C’est une thèse complotiste, répondrez-vous surement… Eh bien plus seulement car il y a « de la fuite dans les idée », nous dit Libération. Oui, « la piste de la fuite de laboratoire n’est plus taboue » parmi la communauté scientifique, confirme Le Figaro. Alors certes, « cette piste n’est ni majoritaire, ni la plus probable, mais non, elle n’est pas une théorie complotiste », insiste Le Monde.

En effet, « de nouveaux éléments sèment le trouble » sur l’origine du virus, explique le journal. Raison pour laquelle, « une vingtaine de scientifiques publient dans la revue Science, une lettre appelant à explorer [cette] hypothèse d’un accident de laboratoire » à Wuhan. La ville chinoise est considéré comme le foyer de la pandémie.
Des sommités parmi les signataires
Les signataires sont loin d’être des illuminés mais, plutôt, des sommités. Bien loin du fantasme, Le Monde note dans la liste de noms la présence d’un certain Ralph Baric, microbiologiste de l’université de Caroline du Nord aux États-Unis. « Non seulement, il compte parmi les spécialistes des coronavirus les plus réputés au monde, relate le quotidien, mais il a déjà étroitement collaboré avec l’institut de virologie de Wuhan (WIV). » En 2015, aux côtés des chercheurs chinois, Ralp Baric était justement « parvenu à construire, sur la base d’un coronavirus de chauve-souris, un virus hautement pathogène pour l’homme ». Son étude avait « défrayé la chronique », la revue Nature avait alors qualifié ses travaux de « risqués ». Ralph Baric appelle donc aujourd'hui à enquêter sur la thèse d'une fuite à Wuhan.

Oui, les scientifiques ont besoin de savoir. D’autant que Le Monde revient également sur « les dissimulations chinoises ». Des dissimulations mises en lumière par la publication de trois travaux universitaires : « Une thèse de doctorat et deux mémoires de master menés ces dernières années à l’institut de virologie de Wuhan. » Rédigés en chinois et « divulgués sur le compte Twitter d’un scientifique anonyme coutumier des révélations fracassantes », les trois travaux contiennent « des informations d’importance » affirme Le Monde. « Ils remettent en cause certaines données sur le nombre et la nature des coronavirus conservés à Wuhan, sur les expériences conduites sur ces virus et même sur l’intégrité des séquences génétiques virales publiées » par l'institut chinois. 
L’impact alarmant des écrans sur les enfants et les adolescents
C’est un effet du Covid-19, justement, et là ce sont les parents qui ont besoin de savoir. Quel impact les écrans ont-ils eu sur les enfants pendant la crise ? Autant être clair tout de suite, le résultat n’est pas brillant. C’est un « signal d’alarme » que lance Le Figaro ce samedi en Une. Certes, les scientifiques avaient déjà alerté sur les risques liés à l’usage intensif des écrans par les plus jeunes, « mais après un an de confinement et d’enseignement à distance, le bilan est inquiétant », estime Le Figaro. Les enfants et les ados sont « contraints depuis plus d’un an à un tête à tête avec leurs machines ». Entre études, jeux, séries et réseaux sociaux, ils sont « intoxiqués » et « les jeunes développent des comportements alarmants », lit-on.

C’est certain, « les confinements ont radicalisé les addictions aux écrans », développe le professeur Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Robert Debré à Paris. Au point, dit-il, que certains jeunes « peuvent développer des velléités suicidaires quand on leur demande d’arrêter, quand on leur retire le smartphone ou la tablette… » Ce sont là des cas extrêmes, mais plus largement, écrit Le Figaro, le recours aux écrans pendant le confinement a développé les dépressions, les troubles de la concentration et les difficultés d’apprentissage. On ne le dira donc jamais assez : lisez-un livre ! Ou allez au théâtre. Ce sera bientôt possible, le monde de la culture prépare justement sa rentrée pour ce mercredi 19 mai, nous dit ce samedi la Une de Libération. Dans quelques jours, fini la « culture sur canapé ».
Y a-t-il une vie extraterrestre ?
Le besoin de savoir également. « La vérité est ailleurs », diraient les fans de la série X-Files. En tous cas, c’est certain, les chasseurs d’OVNIS (Objets volants non identifiés) eux ont « besoin de savoir ». « Rencontre du troisième type » ce samedi dans La Croix. Le quotidien catholique y consacre sa Une et un dossier d'une dizaine de pages. « Après que la CIA a déclassifié en janvier 2 000 pages de documents sur mes OVNIS, après que l'ex-directeur du renseignement américain a annoncé la publication d'un rapport sur le sujet pour le 1er juin », le journal est allé discuter avec ceux qui, en France, « prennent très au sérieux » ce qu'on appelle aussi les PAN, les phénomènes aérospatiaux non identifiés.

« Des hommes et des femmes qui décortiquent les témoignages et scrutent le ciel pour en percer les mystères. » Des bénévoles, rapporte La Croix, qui enquêtent parfois en lien avec le très sérieux Centre national d'études spatiales, le Cnes. Eh oui, si vous ne le saviez pas, il y a même en France « un service public des OVNIS ». Rattaché au Cnes, c'est le GEIPAN, le groupe d'étude et d'informations des phénomènes aérospatiaux non identifiés. Il traite « jusqu'à 600 témoignages par an », nous apprend La Croix. Sa mission est « de trouver une explication pragmatique » aux observations, et elle s'avère « parfois impossible », lit-on encore. Oui, la vérité est peut-être bien ailleurs.
Un mystère de l’Histoire
Autre mystère à lire dans Le Parisien – Aujourd’hui en France : une bouteille à la mer peut-être jetée du Titanic avant son naufrage en 1912. Elle a été retrouvée il y a quatre ans sur une plage du Canada. À l'intérieur, il y avait une lettre peut-être écrite par une adolescente française qui voyageait à bord du paquebot. Alors, « vraie trouvaille ou gros canular ? » s'interroge Le Parisien. Les scientifiques sont là aussi à pied d'œuvre, ceux de l'Université du Québec à Rimouski. Ils viennent de publier leurs premières conclusions et, qu'il s'agisse du verre de la bouteille, de son bouchon, du papier ou bien encore de l'encre utilisés, rien pour l'heure ne permet de contester l'authenticité de cette lettre, expliquent-ils au Parisien. Pas de quoi l'authentifier de façon certaine non plus.

Des virus à l'espace, en passant par la mer, la science a donc encore beaucoup de mystères à élucider.