« Quelle tristesse !, lance ainsi Afrique sur 7. Le décès (à 82 ans) de l'homme politique ivoirien, Laurent Dona Fologo (…) est une grosse perte pour la Côte d’Ivoire (à nouveau) en deuil ». Se référant à « plusieurs sources », sans préciser lesquelles, Afrique sur 7 signale que « le président du Conseil économique et social sous le président Laurent Gbagbo, est décédé des suites d'une infection (au coronavirus). Ce qui augmente la psychose que suscite cette pandémie actuellement », remarque ce journal sur Internet.

Homme politique ivoirien ? Certes, mais pas que… Laurent Dona Fologo, qui, comme le formule Yeclo, vient de tirer « sa révérence », fut également journaliste (premier rédacteur-en-chef de Fraternité Matin), ministre sans discontinuer pendant dix ans du temps du « père de la Côte d’Ivoire moderne », le président Félix Houphouët-Boigny, dont il fut le « disciple », souligne Yeclo, avant d’assurer, quatre ans durant, les fonctions de ministre d’État auprès du président Henri Konan Bédié.

À quoi le site Abidjan.net ajoute que, « pendant trois semaines » après le coup d’État militaire du 24 décembre 1999 en Côte d’Ivoire, quand passa le funeste « Père Noël en treillis », Laurent Dona Fologo a « essuyé la tempête » en tenant tout à la fois le secrétariat général et la présidence par intérim du PDCI, l’ancien parti unique, qui fut donc et qui demeure le premier parti politique de Côte d’Ivoire, dont Laurent Dona Fologo fut, dix ans durant, secrétaire général.

Voilà donc pour les premiers hommages en ligne disponibles à cette heure matinale, une fois n’est pas coutume dans la revue de presse française du samedi, ceux de la presse ivoirienne. Bien volontiers, avec respect.
En France, les variants du coronavirus gagnent rapidement du terrain
Selon un document remis hier par l'Assurance maladie aux laboratoires de biologie médicale, et dont le contenu est signalé par Le Figaro, il y a trois jours, mercredi donc, les variants anglais, sud-africain et brésilien totalisent 21,3% du nombre de nouveaux cas. Un épidémiologiste de Santé publique France a estimé que « le poids des variants augmente de 50% par semaine », pointe ce quotidien.
Ces Français de l’étranger qui attaquent l’État
Ils sont « des milliers », ces Français expatriés hors de l’Union européenne qui cherchent à rentrer en France, pointe Le Figaro. En Vain. Sept d’entre eux, résidant aux États-Unis, viennent de saisir le Conseil d’État, signale ce quotidien : l’avocat Pierre Ciric, qui officie à New-York, et six élus des Français de l’étranger localisés aux États-Unis. Leur plainte devant la Haute juridiction administrative repose sur un droit fondamental, celui du retour dans la mère patrie, car la loi « ne peut interdire à un ressortissant français de revenir en France », disent les plaignants au Figaro.
Des étrangers ont alors été placés en garde à vue pour refus de test PCR
C’est Le Parisien qui révèle cette histoire. Selon ce quotidien, en fin de semaine dernière, quatre étrangers du centre de rétention administrative de Paris-Vincennes ont été « envoyés » en cellule et en audition, « parfois pendant 48 heures ». Le Parisien rapporte ainsi le cas d’un Sénégalais, qui a même été « déféré en vue d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, procédure autrement appelée "plaider coupable" (…) Il a expliqué devant les policiers qu'il avait été convoqué à l'infirmerie du centre de rétention sans savoir ce qui l'attendait. Il a donc refusé de s'y rendre. Conduit au tribunal judiciaire de Paris, il a été jugé en comparution immédiate (…) Les juges l'ont condamné à trois mois de prison de ferme pour soustraction à l'exécution d'une mesure de reconduite à la frontière », pointe encore Le Parisien.

Journal dans lequel un avocat dénonce une « grave atteinte aux libertés », car le test PCR est un « acte médical qui relève de l'intime et on doit pouvoir le refuser. Parce qu'il s'agit d'étrangers en situation irrégulière, on peut tout leur faire ? », se demande Maître Martin Vettes dans Le Parisien. Bonne question, en effet.