3 septembre 2019, c’était il y a pile deux ans. En grande pompe, le gouvernement français d’alors inaugurait en effet le « Grenelle » contre les violences conjugales (du nom de la rue de Grenelle, à Paris, où perche notamment la « Primature » française). Deux ans après, la question de la mise à l’abri des victimes de ces violences « reste en suspens », déplore Libération. Journal dans lequel sept femmes lancent un « cri d’alerte ». Ici, l’une, prénommée Soulef, dit avoir « l’impression d’être un lapin dans les phares d’une voiture depuis [qu’elle a] décidé de le quitter » ; là, une autre, dont le prénom est Aurélia, dit dormir « avec un couteau à côté » d’elle ; plus loin, une troisième – Virginie – affirme qu’en Espagne, elle a été « mieux protégée » qu’en France, où avoir porté plainte n’a, selon elle, « servi à rien », rapporte donc Libé.
Pourtant, le nombre d’homicides conjugaux a reculé l’an dernier en France 
Avec 102 femmes et 23 hommes tués par leur conjoint, contre 146 femmes et 27 hommes l’année précédente, le bilan de 2020 s’est en effet amélioré. Mais qu’en sera-t-il de 2021, étant signalé que 77 femmes ont été tuées depuis le début de cette année, marquée par une flambée de violences, rapporte Le Figaro. Lequel quotidien souligne « les failles de la protection des femmes » et dresse un bilan « mitigé » du « Grenelle des violences conjugales ».
Aux États-Unis, une loi restreint la possibilité d'avorter dans l’État du Texas, mais la cour suprême a décidé de ne pas la suspendre, le temps que tous les recours déposés par ses opposants soient examinés 
Résultat, dans cet État du Sud, les femmes n'ont quasiment plus le droit d'avorter à partir du moment où les battements du cœur de l'embryon sont entendus à l’échographie.

C’est une « régression sans précédent », s’indigne L’Humanité. Dénonçant une « contre-révolution conservatrice », le quotidien communiste français souligne que cela « ne se passe pas en Afghanistan, mais aux États-Unis » ! Selon L’Huma, « il n’est pas de lieu sur la planète où les droits soient à l’abri de la réaction ultraconservatrice. Ceux des femmes sont particulièrement fragilisés. »
C’est apparemment aussi le cas où l'on s’y serait le moins attendu : dans une arène, en Espagne ! 
Comme le raconte en effet le quotidien La Croix, des taureaux prénommés « Féministe » et « Nigérian » ont été mis à mort lors d’une corrida le 18 août dernier dans l’arène de Gijon, au nord de l’Espagne. Des prénoms « particulièrement malheureux », estime le quotidien catholique français. En les découvrant, le sang de la maire socialiste de Gijon « n’a fait qu’un tour », relate La Croix, elle a aussitôt décidé de mettre un terme aux corridas de Gijon. Depuis, « le débat s’enflamme » en Espagne, la « grande famille taurine » accusant la maire d’ignorance, car les prénoms des taureaux sont transmis de mère en fils et filles et « datent de plus de cinquante ans », ce qui était le cas de « Féministe » et « Nigérian », complète La Croix, sans préciser toutefois si le matador leur a coupé les oreilles ou la queue.
Politique en France, avec une rentrée rassurante pour Emmanuel Macron. La cote de confiance du chef de l’État est au plus haut depuis un an :
Selon un sondage Elabe pour Les Echos et Radio Classique, cette cote est en hausse de 3 points, puisqu’à présent, 37% des Français ont confiance en Emmanuel Macron. C’est en effet le point le plus haut depuis un an atteint par la cote de confiance du chef de l’État, pointe en Une le journal Les Echos.

Lequel quotidien économique relève aussi qu’à droite, Valérie Pécresse « rattrape » l’ex-LR Xavier Bertrand . Candidate à l’élection primaire en projet pour désigner le candidat de la droite à la présidentielle de l’an prochain en France, la présidente (elle aussi ex-LR) de la région Ile-de-France « le devance chez les sympathisants de droite », une première depuis six mois.

Autre mesure de ce même sondage qui aura de quoi intéresser les quelques 1 600 militants du parti LR attendus cette fin de semaine à Vincennes, près de Paris, pour leur rentrée politique : l’étude de l’institut Elabe indique par ailleurs que 19% des Français disent avoir une « image positive » du journaliste et essayiste Éric Zemmour. Chez les sympathisants de droite, cette cote s’élève même à 40%, signale encore le journal Les Echos.

Reste à savoir si primaire à droite, il y aura. Dans un entretien au Figaro, Christian Jacob, président du parti LR, répète que « ce seront les militants qui décideront ou non d’un processus de primaire » lors du congrès des Républicains, le 25 septembre.