C’est le ministre de la Santé qui le reconnaît dans Le Parisien Dimanche. « Depuis une dizaine de jours, on constate un début de ralentissement de la vague épidémique, dit Olivier Véran (…) Selon toute vraisemblance, nous sommes en train d’atteindre le pic. Les contaminations quotidiennes augmentaient de 60 % sur une semaine. C’est désormais beaucoup moins. Entre le samedi 4 et ce samedi 11 décembre, la hausse n’est plus que de 5 % (…) C’est bon signe », admet Olivier Véran.
Anne Hidalgo persiste et signe
Son appel à ses rivaux pour une élection primaire de la gauche en vue de la prochaine élection présidentielle en France s’est heurté à une fin de non-recevoir. Pourtant, la candidate socialiste Anne Hidalgo relance cet appel. 

L’écologiste Yannick Jadot, l’insoumis Jean-Luc Mélenchon et le communiste Fabien Roussel lui ont pourtant déjà dit « non », mais rien n’y fait, la socialiste Anne Hidalgo persiste et signe.

« Si la gauche veut être au second tour, il faut une primaire en amont du premier tour », dit la candidate du PS au Journal du Dimanche. Selon elle, « la réaction de Yannick Jadot (a été) un peu trop rapide (…) Nous sommes dans un moment critique pour la démocratie. La gauche est menacée de disparition », s’alarme Anne Hidalgo dans Le JDD.
Selon Manuel Valls, la gauche « a déjà perdu »
Pour Manuel Valls, en revanche, c’est tout vu, la gauche a déjà dépassé le stade de la menace de disparition. Dans une tribune publiée par Le Journal du Dimanche, Manuel Valls souligne avec amertume que la gauche « meurt chaque jour un peu plus (…) Parce qu'elle refuse de voir le réel et ostracise tous ceux qui veulent l'affronter ». Selon l’ancien Premier ministre socialiste, la gauche « meurt de son aveuglement (…) de son passéisme (…) de sa paresse. Qu'a-t-elle fait en cinq années d'opposition ? », interroge-t-il dans Le JDD.

« La gauche ne réfléchit plus à l'avenir et une partie d'entre elle se fourvoie dans la décroissance ou le wokisme. Sa complaisance vis-à-vis des racialistes fait honte à son républicanisme originel », bucheronne-t-il encore. Pour Manuel Valls, la messe est dite, la gauche « a déjà perdu », admet-il dans Le Journal du Dimanche. Un vrai requiem… 
À droite, cette semaine, la campagne électorale de la candidate du parti Les Républicains Valérie Pécresse a aussi démarré par voie de presse
Florilège habituel des campagnes électorales dans les kiosques, avec un effet de saturation recherché. Pull ou veste sous regard revolver, visage pleine page ou plan américain, Valérie Pécresse est notamment à la une des hebdomadaires Le Point, Le Figaro Magazine ou Paris Match. Portfolio revival dans ce dernier magazine, ici avec Chirac hier, là avec sa famille aujourd’hui.

Sans photo, mais avec textes exhumés des archives du journal Le Monde, M, le magazine hebdomadaire de ce quotidien est allé y dénicher cette formule datant de 2018 dans un portrait de celle qui, trois ans plus tard, allait devenir la candidate LR à la présidentielle de l’an prochain : « Le "en même temps" à la sauce Pécresse. Une ligne de crête entre la "droite vraiment de droite" de Laurent Wauquiez et le "progressisme" d’Emmanuel Macron », rappelle M en citant Le Monde.
Présidentielle encore, avec le tiercé gagnant des jeunes Français de 18 à 30 ans. Dans l’ordre Macron, Le Pen et Zemmour
C’est ce qu’indique un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche. Emmanuel Macron y obtient 25% des intentions de vote, Marine Le Pen, 20% et Éric Zemmour, 12%. Valérie Pécresse pointe en quatrième position, avec 10% des intentions de vote des 18-30 ans.

Dans la structure sociologique de ce sondage, Le Journal du Dimanche distingue « deux jeunesses, deux France : une qui va bien, intégrée, diplômée (…) une qui déchante et s'inquiète, abonnée aux petits boulots ».

Et cet hebdomadaire remarque que le camp de « la France qui gagne », c'est « celui d'Emmanuel Macron. 80% des jeunes qui se déclarent optimistes se disent prêts à voter pour le président sortant. A l'inverse, 64% des pessimistes déclarent donner leur suffrage à Éric Zemmour et 67% à Marine Le Pen », énonce (dans une surprenante arithmétique) Le Journal du Dimanche.