Le dialogue, non pas quoi qu’il en coûte, mais coûte-que-coûte… C’est dans ce but qu’Emmanuel Macron va en effet s'entretenir ce matin avec Vladimir Poutine afin de tenter une désescalade dans la crise ukrainienne. Car comme le formule le journal Le Monde, « ne dévie pas de son mantra : il faut parler à la Russie, et s’accrocher, même lorsque la discussion paraît sans issue ».

Sans issue, en effet, soupire Le Figaro, car même si Moscou a fraichement accueilli le rejet américain de ses exigences sécuritaires, ce journal souligne que le temps joue contre Poutine, et que donc la guerre devient alors un moyen « d’arrêter les horloges ».

Émettant en conséquence et implicitement un doute sur le but visé par le président français Emmanuel Macron de tenter une médiation par téléphone dans la crise ukrainienne par les armes de la diplomatie, ce quotidien estime au contraire que le « casse-tête » tient à ce que les « buts de guerre » du président russe sont « impossibles à atteindre par la diplomatie ».

Dès lors, Le Figaro se demande « comment en détourner Vladimir Poutine ? ». Selon ce journal, « les seules menaces qui portent sont celles qui mettent en péril son pouvoir ». Raison pour laquelle, conclut-il, Emmanuel Macron ne gagnerait rien à « confondre médiation et apaisement ».
D’autant que cette volonté de dialogue avec Moscou est loin d’être partagée par tous en Europe
C’est ce que souligne le site de L’Express. « Cette volonté de maintenir les canaux de discussion ouverts n'est toutefois pas partagée par tous les Européens, en particulier dans les anciens pays de la sphère d'influence soviétique » ; ce magazine rappelle notamment qu’en juin dernier, alors qu'Emmanuel Macron et l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel avaient proposé la tenue d'un sommet entre l'UE et la Russie, « ils avaient essuyé le refus net de plusieurs États membres à commencer par la Pologne et les pays baltes ». Simple comme un coup de fil, le bonheur ? Pas sûr…
En France, la campagne électorale à la droite de la droite scandée par cette question : Marion Maréchal va-t-elle rejoindre Éric Zemmour ?
Petite fille du fondateur du Front national Jean-Marie le Pen, la nièce de la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen hésite. Mais n’écarte pas l’idée de rejoindre le candidat de Reconquête ! « Je réfléchis », dit-elle au Parisien. Marion Maréchal confie à ce quotidien ne pas avoir « envie de recréer des fractures familiales », mais, ajoute-t-elle, « si je soutiens Éric, ce n’est pas juste pour passer une tête et dire coucou : ça veut dire revenir en politique ».

Marion Maréchal se donnant un mois pour prendre sa décision, Le Parisien l’assure : « une chose est acquise : elle ne se prononcera pas en faveur de sa tante Marine Le Pen ». Et Marion Maréchal de confier au Parisien que « beaucoup de gens au RN essaient de savoir ce (qu’elle va) faire. Certains conditionnent leur départ au (sien) » pour rejoindre Éric Zemmour.
Un mot enfin de la CAN, au Cameroun, avec la délocalisation de matchs de Yaoundé à Douala. Une décision qui fait polémique
C’est l’avis de L’Équipe. Selon le quotidien sportif français, « si la décision concernant Olembé apparaît logique et courageuse, on ne peut que s'interroger sur la volonté d'effacer de la carte le stade de Japoma pour un principe de précaution encore jamais vu », estime donc L’Équipe.