Ni confinement, ni couvre-feu pour le 31 décembre, ni fermeture des écoles...

« Des contraintes mais pas trop » titre Aujourd'hui en France, pour qui le gouvernement a écarté les mesures les plus drastiques mais rend obligatoire le recours au télétravail, fixe des jauges pour les rassemblements et surtout, accélère la vaccination. «Un an jour pour jour après la première vaccination, très médiatisée, de Mauricette, la France n'en a donc pas fini avec le Covid-19. Pire, le variant Omicron affole toutes les statistiques jusque-là enregistrées. La situation est extrêmement tendue a reconnu hier le premier ministre Jean Castex.»
Des mesures au goût amer pour le monde culturel
« On est replongés un an en arrière, pourtant on a joué le jeu du passe sanitaire à 100 % » se désole le président du Syndicat national des producteurs, diffuseurs et festivals dans Le Parisien. 

Olivier Darbois qui dit « accuser le coup » dans les colonnes d'Aujourd'hui en France, alors que dès lundi 3 janvier, les concerts debout seront interdits, que les salles de spectacles fermées ne pourront accueillir que 2 000 personnes maximum et que le pop-corn est banni du cinéma.

Des concerts devront être remis à une date ultérieure, mais certains en sont à leur troisième report et tous ne pourront pas être reprogrammés. Pour ce qui est d'un retour massif du public dans les salles, Olivier Darbois n'espère « pas retrouver le niveau de 2019 avant 2024. »
Faudra-t-il vacciner toute la planète ?
C'est la question que se pose La Croix dans un entretien avec le Référent vaccination et réponse aux épidémies à Médecins Sans frontières. Pour John Johnson, « La vaccination est clairement l’outil le plus important dans la lutte contre la pandémie. Mais on ne s’en sortira pas uniquement à coups de vaccins. Il faudra apprendre à vivre dans la durée avec des masques, les gestes barrières, des périodes de quarantaine. Le vaccin n’empêche pas la transmission du virus ni ses mutations. »

« Dans de nombreux pays où MSF intervient, le Covid n’est pas la priorité » affirme John Johnson. « Au Niger, on a dénombré à ce jour moins de 10 000 cas et environ 200 morts. Dès lors, on ne peut pas dire qu’il faut administrer une première dose à chacun au Niger avant d’effectuer une troisième dose pour un septuagénaire dans un pays européen. La stratégie de vaccination ne peut pas être globale, elle doit s’adapter au contexte, à la population et aux moyens de chaque pays. »
La filière lait va mal en Bretagne
Libération nous propose un reportage dans la première région laitière de France. 

Cette région a perdu un quart de ses élevages en une décennie. Épuisés par la charge de travail et découragés face aux prix bas imposés par les industriels, beaucoup d'agriculteurs se reconvertissent. Dans la profession les raisons de ces abandons sonnent comme une évidence : la fin des quotas laitiers en 2015 et la dérégulation du marché, qui a entraîné une chute des prix. Une éleveuse témoigne « l'augmentation des volumes s'est traduite par plus de boulot, pour un revenu qui ne suit pas. Le prix reste à 350 euros les mille litres, avec des coûts de production qui augmentent, ça finit par décourager. »

Pour ceux qui arrêtent, c'est à la fois un crève-cœur et une libération.
2021, une année exceptionnelle pour l’édition
L'année de tous les records nous dit Le Figaro Economie, confirmant l'engouement des Français pour la lecture en plein cœur de la crise sanitaire. Les ventes de livres ont connu une « croissance spectaculaire » de 19% cette année par rapport à l'avant pandémie. Et les librairies indépendantes sont restées le premier circuit de vente, elles représentent plus de 40 % du marché, malgré l'âpre concurrence d'Amazon. Leur chiffre d'affaires a été principalement tiré par les ventes de bandes dessinées. Plus de 6 bandes dessinées sur 10 vendues sont des mangas. La France est même le deuxième consommateur mondial de manga, derrière le Japon.