C’était « le tueur au scooter », formule La Dépêche du Midi. Assassinant trois parachutistes, trois écoliers juifs ainsi qu’un professeur, il avait ensanglanté la région de Toulouse, centre-sud de la France. Le 22 mars 2012, l’unité d’élite de la police française mettra fin à sa furibonde équipée.

La commémoration de ces attentats, aujourd’hui à Toulouse, centre-sud de la France, réunira 2 000 invités, dont les présidents français Emmanuel Macron et israélien Isaac Herzog, ainsi que les anciens chefs d'Etat François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Les silences de Sarko
Ce dernier « ne devrait pas sortir du silence » aujourd’hui, à Toulouse, signale Le Journal du Dimanche. Pourquoi cette non-information ? Parce que, depuis plusieurs jours, la presse française ne bruissait que d’une rumeur, celle du supposé ralliement de Nicolas Sarkozy à la candidature Macron. Mais l’intéressé « déteste qu’on lui force la main », dit son ancien conseiller en communication Franck Louvrier auJDD.
L’Amérique arme l’Ukraine et le monde danse sur un volcan
 Pendant ce temps, la guerre se poursuit en Ukraine. Et derrière ses frontières, les forces de l’OTAN montent la garde, y compris dans les airs. Reportage en plein ciel de l’hebdomadaire Le Figaro Magazine. Lequel constate que, depuis le début de la guerre en Ukraine, « le ciel de la Pologne est chargé (…) aux avant-postes de la nouvelle guerre froide (…) la frontière de la Pologne (étant) bien la pointe extrême du danger ».

Comme l’admet Le Figaro Magazine, les Américains sont « allés très loin pour armer les Ukrainiens. Depuis 2014 et la guerre au Donbass, ils ont livré 3,5 milliards de dollars d'armes et d'équipements. (…) Ainsi, en une semaine après le début du conflit, ce sont quelque 17.000 armes antitanks qui ont été acheminées par les airs jusqu'aux frontières de la Pologne et de la Roumanie, puis par convois jusqu'à Kiev (…) Un dispositif inédit qui peut se comparer à celui du blocus de Berlin ». Alors ? Alors Le Figaro Magazine prévient que « ces fournitures d'armes (…) rapprochent à chaque fois davantage le briquet de la mèche ».
Le « 13 » est-il infiltré en Ukraine ?
 Les armes livrées à l’Ukraine, donc, mais peut-être pas que… Les services secrets français sont-ils présents sur le sol ukrainien ? Question posée par L’Express. Officiellement, pas de forces françaises intervenant directement en Ukraine. Mais clandestinement… qui sait ? Dans cet hebdomadaire, en tout cas, un « interlocuteur » évoque « l'appui du 13e régiment des dragons parachutistes, expert du renseignement humain sur zone de crise, à destination de la DRM (la Direction du renseignement militaire) ou du commandement des opérations spéciales ». Les « experts » de L’Express « estiment qu'il pourrait y avoir quelque « 100 à 200 » membres des services secrets français en Ukraine aujourd'hui », énonce ce journal.
La guerre de la faim
 Autre question, plus dramatique encore (pour l’Afrique, notamment) : la guerre en Ukraine pourrait-elle y provoquer des famines ? Et des émeutes de la faim ? Question cette fois-ci posée par l’hebdomadaire Le Point. « Sur le marché à terme d’Euronext, le cours de la tonne de blé tendre (échéance mars) est passé de 263 euros le 16 février à 422 euros le 7 mars, soit un bond de 61 % », s’effare Le Point. C’est « une catastrophe pour les pays en développement importateurs de blé, parmi lesquels l’Indonésie, les Philippines, le Nigeria, la Turquie, le Brésil, mais aussi l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Sans oublier l’Égypte, premier pays importateur au monde de blé, dont 70 % proviennent de Russie et d’Ukraine, souligne Le Point. Au-delà des émeutes qu’elle risque de provoquer dans de nombreux pays pauvres, l’envolée actuelle des cours du blé va en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud faire durement souffrir de la faim des centaines de millions de personnes, faire mourir aussi en grand nombre des bébés et des vieillards, premières victimes de la malnutrition », prévient Le Point.