Sa candidate Valérie Pécresse est à présent dans le collimateur de Nicolas Sarkozy et de proches de l’ancien président français. Après la défection du très sarkozyste ancien ministre Éric Woerth, passé chez Macron, les petites phrases assassinent chuchotées par l’ancien président français Nicolas Sarkozy fragilisent la candidate LR. C’était déjà le cas hier matin dans Le Figaro...
… suite du feuilleton ce matin dans Le Parisien
Ce journal raconte qu’en privé, Nicolas Sarkozy dit que Valérie Pécresse n’a « pas d’idées », ajoutant son étonnement sur le choix de la salle du Zénith de Paris, ce dimanche, pour le grand meeting de la candidate. « Elle ne prend aucun risque en faisant ça en Île-de-France ! N’importe qui peut remplir une salle de 6 000 personnes dans ces conditions-là. Elle aurait dû aller à Marseille, ou à Lille comme Zemmour ».

Dans Le Parisien également, un proche de l’ancien président de droite souligne que « le fait même que Sarkozy ne s’exprime pas encore publiquement (NDLR : pour la soutenir), c’est déjà un désaveu pour Valérie. On voit bien que cette candidature ne va pas de soi pour lui. Pour résumer : il la trouve nulle ». Quant au directeur de campagne de Vélérie Pécresse, Patrick Stefanini, Nicolas Sarkozy le trouve « très mauvais », rapporte encore Le Parisien.

Valérie Pécresse « sur la corde raide », lance en Une  La Croix. Selon le quotidien catholique, la candidate LR joue rien moins que « la survie de la droite » !

L’occasion pour L’Humanité d’enfoncer le clou en moquant en Une la « candidate des riches et très riche candidate », inventaire non exhaustif de son patrimoine à l’appui, L’Huma rappelant ainsi que Valérie Pécresse possède deux « belles villas » à La Baule, (riante station balnéaire dans l’ouest de la France), plus une à Versailles « près du château ».

Une zizanie qui fait l’affaire d’Emmanuel Macron. Le président français n’a toujours pas annoncé sa candidature. Et les Français désapprouvent cette attitude

Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 68% des Français estiment qu’Emmanuel Macron « doit déclarer sa candidature dès maintenant ». Et si 43% souhaitent qu’il « soit candidat », 56% ne le souhaitent pas. 71% des Français reprochent au président de « faire une campagne non officielle pour sa réélection, en utilisant les moyens de l’Etat, 29% pensant le contraire. Et 80% estiment que, s’il est candidat », il « doit participer à des débats avec les autres candidats avant le premier tour » de l’élection présidentielle.

Et pendant ce temps, « l’argent public coule entre les doigts d’Emmanuel Macron ; les promesses, les grands plans, les investissements se ramassent à la tractopelle ; les désordres du monde comme les soubresauts de l’épidémie sont entièrement recyclés dans un but électoral », se récrie Le Figaro.

Ces précisions, enfin, sur l’actionnariat de Zoï, la start-up spécialisée dans la santé en ligne que vient de créer l’ex-conseiller du président Macron Ismaël Emelien

Il s’appelle Jean-Claude Marian, c’est le « fondateur » d’Orpéa, ce groupe en pleine tourmente à la suite de la publication d’un livre-choc sur la présumée maltraitance largement pratiquée dans les maisons de retraites qu’il gère.

Le quotidien Libération signale que Jean-Claude Marian est « le deuxième plus gros investisseur » de Zoï, société fraichement créée par Ismaël Emelien. Ce journal signale aussi que le « financier » chargé de la première « et très discrète » souscription des parts de Zoï est Christian Dargnat, « chef d’orchestre de la levée de fonds du candidat Macron en 2017 auprès des grandes fortunes ». Citant une kyrielle de noms célèbres présent au tour de table de la start-up d’Ismaël Emelien, Libé évoque « du beau monde, qui fait souvent affaire avec l’Etat » et signale que « le malaise est palpable dans le premier cercle de LREM et jusqu’à l’Elysée » au sujet de cette affaire.