Atteindre la parité parfaite, ce sera apparemment chose faite pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.  Autant d’hommes que de femmes, tout un symbole pour une compétition, qui pour sa première édition en 1896 était exclusivement masculine.

Faut-il pour autant crier victoire ? Car à y regarder de plus près, l’égalité homme-femme dans le sport est encore loin d’être acquise. Les filles restent, en effet, moins sportives que les garçons. En France, dès l’adolescence, elles ne sont plus qu’une sur deux à pratiquer un sport contre 7 garçons sur 10 entre 12 et 17 ans. Equipements sportifs, pas adaptés, manque de visibilité des sportives de haut niveau, rapport compliqué au corps... autant de facteurs qui poussent les jeunes filles hors des terrains de sport. Et pour celles qui conservent une activité, la pratique reste encore très genrée. Le rugby, le foot, la boxe ou encore la lutte restent des sports majoritairement masculins. Quel rapport les filles entretiennent-elles avec le sport ? Quels sont les sports qu’elles aiment ? Comment les maintenir dans une activité sportive ?  

Avec :

Catherine Louveau, sociologue du sport, professeure émérite à l'Université de Paris Sud. Ses travaux portent sur les conditions et enjeux de l'accès des femmes aux pratiques sportives et sur la sexuation des pratiques sportives.

Eva Jacomet, chargée de mission au sein du Think tank européen Sport & Citoyenneté 

Gina Adekambi, présidente de la Fédération Nationale de Basket-ball du Togo. Ancienne capitaine de l’équipe nationale

 

Programmation musicale :

► Bleues - Virgil

► New Rules - Dua Lipa