À la télévision, en meeting, sur les réseaux sociaux, les affiches de campagne... À quelques mois de l’élection présidentielle en France, les visages et les corps des candidats seront bientôt partout. 

Si certains politiques aiment à rappeler qu’une élection n’est pas un concours de beauté, difficile de croire, à l’époque de la «peopolisation» de la vie politique et du culte de la beauté, que les candidats ne feront pas attention à leur apparence. Selon une étude finlandaise, les candidat(e)s les plus séduisant(e)s bénéficient d’une plus-value de 17 % aux élections municipales et de 20 % aux élections parlementaires. Chirurgie esthétique, régime minceur, choix vestimentaire ou talonnettes... les stratégies d’embellissement des hommes et femmes politiques ne sont finalement pas si anecdotiques. À l’heure du vote, combien pèse l’apparence sur les idées politiques ? Comment les candidats s’emparent de cette question qu’ils font semblant d’ignorer ?  

Avec :

- François Hourmant, professeur de Sciences Politiques de l’Université d’Angers. Auteur de Pouvoir et beauté, le tabou du physique en politique (PUF, 2021)

- Sophie Lemahieu, historienne de la Mode et enseignante en Histoire de la mode à l'École du Louvre. Auteure de S’habiller en politique - Les vêtements des femmes au pouvoir. 1936-2022 (éditions Les Arts Décoratifs, à paraître le 4 février 2022).

 

Programmation musicale :

► On & On - Roméo Elvis

► Give Thanks - Muthoni Drummer Queen.