«Je suis partie sans savoir parler anglais», «J’ai découvert que je voulais enseigner le français à l’étranger», «J’ai prouvé que j’étais capable de vivre seul et loin de ma famille»... ces témoignages sont des exemples de réactions d’étudiants partis pour leurs études avec le soutien du programme Erasmus +.

Depuis 1987, le programme Erasmus +, programme européen pour l'Éducation, la Formation, la Jeunesse et le Sport a bénéficié à 12 millions de personnes à travers l’Europe. Aujourd’hui, le budget d’Erasmus est en augmentation de 80% pour l’exercice 2021/2027, plus seulement centré sur l’Enseignement supérieur, ce programme peut bénéficier à des publics variés : élèves, apprentis, enseignants et formateurs, demandeurs d’emploi et adultes peu qualifiés, et s’ouvre à l’Afrique. Soufflons ensemble leurs 35 bougies. 

Avec :

- Laure Coudret Laut,  directrice de l’Agence Erasmus+ France

- Éric Dok-Kwadda, 30 ans, étudiant tchadien inscrit à l'Université Paris Panthéon Sorbonne dans le cadre d’un master Erasmus Mundus en Techniques patrimoine et territoires de l'industrie, promotion 2020-2022

- Bénédicte Visonneau, professeur d’anglais et coordinatrice Erasmus+ du Lycée Albert de Mun à Paris

- Sihem Sassi, Team Leader, Secteur Développement Humain et Social  à la Délégation de l’Union européenne à Ouagadougou, Burkina Faso.

Et un témoignage d'un couple Erasmus recueilli par Charlie Dupiot. 

Roxana, 34 ans, d'origine roumaine, et Gert, Belge de 35 ans. Elle a étudié la géographie et lui, le droit. Ils se sont rencontrés lors de leur année Erasmus à Stockholm. Entre eux, Roxana et Gert parlent anglais, la langue qu'ils ont en commun. Et c'est en anglais qu'ils se sont confiés à notre reporter Charlie Dupiot, depuis leur appartement de Bruxelles où ils vivent maintenant.

Programmation musicale :

► Bruxelles, je t’aime - Angèle 

► Black Woman - Fatoumata Diawara, Lauryn Hill.