C’est la première candidate du parti Les Républicains à une élection présidentielle en France. Elle promet de mettre le cap à droite. Dans un entretien au Journal du Dimanche, Valérie Pécresse assure vouloir suivre une ligne « clairement de droite ». La candidate Les Républicains entend « porter un projet puissant de rupture ». Selon elle, Emmanuel Macron est « le président du zigzag et de la godille politique ». Elle dit pouvoir le battre et l’accuse une fois encore d’avoir « cramé la caisse » (autrement dit avoir brulé les réserves financières de la France. « La France est abimée, clivée. Il faut tout réparer », dit encore Valérie Pécresse au JDD.
Le vigie Ciotti
Valérie Pécresse l’a donc emporté dans son duel avec le député Éric Ciotti, mais ce dernier a fait un gros score. Comme le remarque Le Parisien Dimanche, Éric Ciotti a obtenu près de 40% des voix « sur une ligne proche de celle d’Éric Zemmour. On a compris (hier) que le député de Nice ne restera pas inerte, prédit ce journal. Il va s’imposer (il s’est imposé ?) comme le gardien du temple auprès de Valérie Pécresse. Elle devra s’interdire tout recentrage et bien tenir sa droite », prévient Le Parisien Dimanche.

Justement. Dans Le Journal du Dimanche, Éric Ciotti ne dit pas autre chose. « La campagne présidentielle se gagnera à droite (…) Au second tour, quasiment tous les autres candidats étaient contre moi. Malgré cela, 40.000 adhérents m'ont apporté leurs suffrages. C'est une force qui ne pourra être ignorée. Et si elle l'était, cela nous conduirait à la défaite », avertit Éric Ciotti dans Le JDD. Selon lui, « dans un pays qui vote aujourd'hui à 40% à la droite de la droite, l'élection se joue de ce côté-ci. Il faut être là pour l'emporter. Et nulle part ailleurs », assure Éric Ciotti dans Le Journal du Dimanche.
Hulot, le paria 
Nicolas Hulot publiquement accusé d’agressions sexuelles et de viol, par plusieurs femmes ? C’est « la chute de saint Nicolas », formule le magazine Le Point. Dans cet hebdomadaire, un militant écologiste, qui lui aurait, jadis, donné « le bon Dieu sans confession », découvre en lui « un Dr Jekyll et un Mr Hyde », du nom du romanesque héros de Robert Louis Stevenson.

Ex-ministre de l’Écologie d’Emmanuel Macron, ex-star de la télévision, ex-figure proue des écologistes, Nicolas Hulot est désormais « un paria », souligne Paris Match. Lequel journal publie une enquête menée auprès d’autres femmes dénonçant à leur tour de présumées agressions à caractère sexuelles dont elles disent avoir été victimes de la part de Nicolas Hulot.

Au détour des témoignages recueillis par ce magazine (tel que celui d’une « ancienne ministre du gouvernement Jospin » dont la fille « accuse Nicolas Hulot de l’avoir agressée »), Paris Match évoque « un grand ami de Hulot, Patrick Poivre d’Arvor », lui aussi ex-star de la télévision, pour signaler que ces deux-là avaient instauré entre eux « un « système de points » pour chaque femme conquise dans le public, tant pour une serveuse, tant pour une hôtesse de l’air ».

Le « scandale Hulot » ? L’hebdomadaire L’Obs pointe « une parole longtemps ignorée », celle des femmes qui ont fini par dénoncer des agissements largement ignorés par la presse.

Et sciemment négligés au sein d’Europe Ecologie-Les Verts, parti politique connu pour son « zèle » en matière de féminisme, enchérit Marianne, alors que Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot et qui était porte-parole du candidat Yannick Jadot, a été écarté de la campagne du candidat écologiste à la prochain élection présidentielle, après l’éclatement de ce scandale Hulot. Un « délit d’amitié » dénoncé par Marianne. EELV, Nicolas Hulot et Matthieu Orphelin : parti en crise cherche bouc émissaire