C’est demain, aux Nations unies, que la France présentera, avec les Britanniques, une résolution lors d’une session d'urgence du Conseil de sécurité, afin de créer une zone de sécurité à Kaboul, une « safe zone », formule – en anglais dans le texte – Emmanuel Macron dans Le Journal du Dimanche, et ce afin de permettre de « continuer les opérations humanitaires », assure le président français dans Le JDD.
Emmanuel Macron entend continuer le combat contre le terrorisme
« En Irak comme en Afghanistan, l’ennemi c’est Daech », lance Le Parisien Dimanche, depuis Bagdad, où Emmanuel Macron assistait hier à un sommet des pays de la région coorganisé par la France et auquel participaient nombre de pays du Moyen-Orient, dont l’Irak et l’Iran, ainsi que le Qatar. « La France reste et restera engagée dans la coalition internationale aussi longtemps que le gouvernement irakien le souhaitera », a dit le président français à Bagdad.

Aujourd’hui, le chef de l’État se rendra au Kurdistan irakien, avec une visite prévue à Erbil et à Mossoul, qui fut la « capitale » du califat de l’État islamique, et où Emmanuel Macron, notamment, dira sa compassion aux chrétiens d’Orient, rapporte Le Parisien Dimanche.

Quant au Sahel, Emmanuel Macron assure dans Le JDD que « la France ne se désengage pas », tout en soulignant que « ce n’est pas aux occidentaux d’aller construire un État au Mali, c’est aux Maliens de le faire dans les zones que l’on libère de l’emprise terroriste ».

Et puis à noter encore, au sujet des ex-employés afghans de la France, que ces derniers bénéficieront de l’assurance maladie française immédiatement en France, sans attendre, donc, les trois mois réglementaires de carence imposés aux réfugiés. C’est ce que signale ce matin Le JDD.
Quel devenir pour le droit d'ingérence ?
Comme le fait remarquer l’hebdomadaire Le Point au regard du désastre en Afghanistan, « l’Amérique est défaite stratégiquement et l’Europe, dans son sillage, aussi ».

Mais ce fiasco de l’Otan est-il aussi celui du « droit d’ingérence » ? C’est l’avis d’Hubert Védrine. Dans Marianne, l’ancien ministre français des Affaires étrangères avait déclaré que l’Afghanistan était « le tombeau du droit d’ingérence ».

« Non, le droit d’ingérence n’est pas mort », rétorque cette semaine Bernard Kouchner dans L’Express. Ancien ministre des Affaires étrangères lui aussi, le cofondateur de Médecins du monde maintient que « l’ingérence humanitaire est nécessaire. Elle doit être poursuivie et elle le sera », assure-t-il.
Les Français en faveur des primaires de droite et gauche
Selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche, 58 % des Français qui se réclament de la droite disent « oui » à ce mode de sélection des candidats et 59 % de ceux qui se revendiquent de la gauche ne disent pas autre chose.
Des manuscrits inédits de Louis-Ferdinand Céline découverts
C’est l’hebdomadaire Marianne qui le révèle : Louis-Ferdinand Céline « aurait eu une enfant avec une infirmière de l’hôpital militaire d’Hazebrouck, où il a été soigné à l’hiver 1914 ». Selon ce magazine, « le nom de l’infirmière, Alice David, apparaît en toutes lettres » dans les manuscrits inédits du Voyage au bout de la nuit. « Céline soutient même (que cette infirmière) lui demande de lui faire un enfant. Et qu’elle tombe enceinte de lui (…) L’enfant de la guerre aurait 106 ans aujourd’hui ! »

Conclusion de Marianne : « grâce aux manuscrits inédits, d’éventuels petits-enfants cachés de Céline seraient désormais en droit de s’inviter à l’héritage (…) De quoi ajouter un chapitre à la tumultueuse biographie de l’écrivain, officiellement père d’une fille unique, Colette, née en 1920 ». Question loin d’être anecdotique, car, loin d’être négligeable, l’héritage de Céline, avec les manuscrits inédits à venir et les œuvres connues qui ne tomberont dans le domaine public que dans neuf ans en France, est déjà l’objet de convoitises de la part d’ayants droit qui se le disputent dans un imbroglio judiciaire mal connu des lecteurs.