Le laboratoire Moderna va déposer début juin une demande d'autorisation de mise sur le marché dans l'Union européenne de son nouveau vaccin pour les 12 à 17 ans. C’est ce qu’annonce au Journal du Dimanche le PDG français de cette société américaine de biotechnologie. Stéphane Bancel, c’est son nom, estime qu'il faudra « très vite cibler les adolescents de 12 à 17 ans. (…) L'idéal serait de les protéger avant la fin du mois d'août », dit encore le patron de Moderna dans Le JDD.
Mahamat Idriss Déby sera-t-il candidat à la présidentielle tchadienne ?
Au Tchad, le Premier ministre n’en doute pas : le chef de la junte, Mahamat Idriss Déby, ne sera pas candidat à l’issue de la transition Que comptent faire les fils d’Idriss Déby, qui occupent des postes clés au sein de l’exécutif, dont celui de président pour Mahamat Idriss Déby ? Vont-ils se retirer à l’issue de la transition ou vont-ils s’accrocher au pouvoir ? Pour Albert Pahimi Padacké, « il est clair dans (la) tête (de Mahamat Idriss Déby) qu'il ne sera pas candidat ». Dans l’entretien que le Premier ministre tchadien a accordé au Journal du Dimanche, Albert Pahimi Padacké assure également que la présence des 1 200 soldats tchadiens positionnés dans la zone des trois frontières « est maintenue et pourra être renforcée s'il le faut ».
Élections régionales : en Île-de-France, la présidente sortante fait largement la course en tête
Selon un sondage Ifop pour Le JDD, l’ex-LR, Valérie Pécresse est crédité de 33% des intentions de vote, devant le candidat du Rassemblement national Jordan Bardella (16%) et celui de la majorité présidentielle Laurent Saint-Martin (15%). Les écologistes menés par Julien Bayou sont à 11%, la socialiste Audrey Pulvar à 10%, tout comme Clémentine Autain, qui mène la liste de LFI et du PCF.
La polémique entre police et justice
Elle se poursuit en France, avec le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti qui, ce matin encore, défend l'institution judiciaire, accusée de laxisme par certains syndicats de policiers et élus. Dans un entretien au Journal du Dimanche, Éric Dupond-Moretti dit que « la police sans justice c'est le totalitarisme », qualifiant de « fausse et grave » l’affirmation du secrétaire général du syndicat de police Alliance qui, lors du rassemblement de milliers de policiers devant l'Assemblée nationale, avait dit que « le problème de la police, c'est la justice ! ». Pour le garde des Sceaux, « la police sans la justice, c'est le totalitarisme  ; la justice sans la police, c'est l'impuissance », dit le ministre dans le JDD.
La sécurité, grande inquiétude des Français
Le ministre de la Justice, en substance, a repris cette semaine à son compte l’idée selon laquelle il n’existe pas de problème de sécurité mais seulement un sentiment d’insécurité. Non sans raison, estime L’Express. Dans un très documenté dossier de Une intitulé « Insécurité : craintes et réalités », cet hebdomadaire tente de distinguer l’aggravation réelle des violences en France et la perception qu’en ont les Français. L’express se réfère à une enquête Elabe selon laquelle les Français eux-mêmes sont 62 % à estimer que « les politiques et les médias parlent trop d'insécurité en ce moment ».
Le couple Darmanin / Dupond-Moretti à l'épreuve
En milieu de semaine, une intersyndicale de 14 syndicats de policiers a manifesté devant l'Assemblée nationale suite au meurtre du brigadier Éric Masson, abattu de deux balles, le 5 mai dans la ville d’Avignon, sud-est de la France, par un jeune homme de 19 ans. Parmi les manifestants, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. La présence du premier flic de France à cette manifestation de fonctionnaires au moment où, dans les murs de l’Assemblée, son collègue du gouvernement, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, défendait justement la justice vilipendée par les policiers pour son présumé laxisme envers criminels et délinquants, gilets jaunes et terroristes, a soulevé une bourrasque d’indignation.
L'État tient-il encore son rôle ?
Des fonctionnaires de police qui manifestent après que des militaires, par centaines, soient sortis de leur réserve en ayant auparavant apposé leur signature sur deux tribunes, publiées par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, et qui violent le principe de loyauté et de neutralité des armées ? L’hebdomadaire Le Point, cette semaine, y voit une « révolte de l’État régalien ». Selon cet hebdomadaire, « l’État prétend de plus en plus diriger les Français et dicter leurs comportements alors qu’il est incapable de les protéger et de remplir ses missions essentielles. Il est ainsi le meilleur allié des populistes », déplore Le Point.