« On élargit la vaccination », se réjouit le ministre de la Santé dans Le Journal du Dimanche. Olivier Véran y assure que cette vaccination sera possible grâce à deux vaccins, celui d'AstraZeneca que « dès demain, tous les Français de plus de 55 ans, sans conditions, pourront recevoir », et celui de Johnson & Johnson, livré en France à compter de demain, proposé, « par cohérence et souci d'efficacité, à tous les plus de 55 ans, sans conditions ».

Dans Le JDD, le ministre annonce aussi « l'espacement des deux doses de vaccin à ARN messager de Pfizer-BioNTech et Moderna (…) À compter du 14 avril, pour toutes les premières injections, nous proposerons un rappel à 42 jours au lieu de 28 actuellement », déclare Olivier Véran au Journal du Dimanche.
Duel Macron-Le Pen, le retour
À un peu plus d’un an de l’élection présidentielle, le second tour de 2022 s’annonce identique à celui de 2017 en France. C’est un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche et Sud Radio, dans lequel ont été testés pas moins de dix scenarii de premier tour, avec des combinaisons de candidatures plus ou moins probables. Dans les dix cas de figure, les « deux finalistes » de 2017 se retrouveraient pour une revanche au second tour l’an prochain, Marine Le Pen virant en tête dans six cas sur dix, pointe Le JDD. Mais cet hebdomadaire signale aussi qu’au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait avec 54% des voix, contre 46% à Marine Le Pen. C’est « un point de plus » que le mois dernier pour le président.

À noter que l’édition en kiosque du Journal du Dimanche ne publie pas d’autres scenarii de second tour testés par l’Ifop, et qui indiquent qu’Emmanuel Macron, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse l'emporteraient face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2022, mais Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot seraient battus et Anne Hidalgo ferait jeu égal.

Les régionales arrivent

Elles sont toujours programmées les 13 et 20 juin prochain. Et ce sondage en Ile-de-France, qui place Valérie Pécresse en pole position. Selon une enquête Ipsos pour Le Parisien Dimanche et France Info, la présidente (ex-LR) de l’Ile-de-France fait la course en tête au premier comme au second tour pour les prochaines élections régionales. Au premier tour Valérie Pécresse est créditée de 34% des voix, le double du score de son adversaire le plus proche, le candidat du RN Jordan Bardella (17%). Quatre candidats arrivent ensuite dans un mouchoir de poche : Audrey Pulvar (PS) avec 12%, suivie par Clémentine Autain (LFI/PCF), Julien Bayou (EELV-Génération.s) et Laurent Saint-Martin (LREM) ex-aequo à 11%, indique Le Parisien Dimanche. Dans tous les cas de figure, au second tour, Valérie Pécresse conserverait son fauteuil.

Ce sondage indique également que, « de façon écrasante », la principale préoccupation des électeurs de droite d’Ile-de-France est « la montée de la délinquance » ainsi qu’un « besoin d’ordre et d’autorité », remarque Le Parisien Dimanche, celle des Franciliens de gauche se focalisant plutôt sur « les inégalités sociales et l’emploi ». Quant au Rassemblement national, au vu de ce sondage, il n’y « pas d’espoir de remporter la région », assure ce journal.
Report, pas report ?
Étant rappelé que les 35 000 maires de France doivent, cette fin de semaine, répondre « par oui ou par non » s’ils estiment que les conditions préconisées par le comité scientifique semblent réunies pour tenir les élections régionales et départementales des 13 et 20 juin prochains, en pleine pandémie de Covid-19, Le Parisien Dimanche se demande « pourquoi remettre une pièce dans la machine de l’imprévisibilité alors qu’en début de semaine le maintien des élections semblait tenir la corde ? ».
L’imprévisibilité lasse les Français
C’est l’analyse de Marianne, hebdomadaire selon lequel les Français « sont prêts à accueillir quelque chose ou quelqu’un de rassurant pour renouveler le paysage politique. Il y a chez eux, c’est incontestable, l’obscur et impatient désir de tourner la page », estime ce magazine.

Dans les sondages, Emmanuel Macron fait plus que de la résistance ? Justement, souligne Marianne, qu’on ne s’y trompe pas, « quand on est à la tête d’un pays en pleine déprime, on peut très bien subir le désamour des citoyens tout en conservant de bons sondages. Or, au bout de quatre années, le bilan d’Emmanuel Macron est tout sauf mirobolant, bien loin des espérances qu’il avait suscitées lors de son raid électoral de 2017, juge ce magazine. Son nom est désormais associé à des péripéties plutôt pénibles, des grèves de la SNCF à la pandémie actuelle, en passant par les "gilets jaunes" et l’épisode resté inachevé de la réforme des retraites. Et si ce fringant jeune homme, qui paraissait béni des dieux lors de son irruption sur la scène politique, avait décidément la poisse, se demande Marianne ? Pas plus que les grands, les peuples n’aiment les malchanceux ». Mais les grands, eux, aiment-ils les peuples ? Telle est la question…