« Tenir », enjoint la Une de Libération !

Hier matin dans les faubourgs, à présent dans les abords du centre de la capitale ukrainienne, prise pour cible, les combats se déroulent au cœur-même de l’agglomération de Kiev.

Canonnades, sirènes, postes de contrôle verrouillés par des hommes en armes, doigt sur la gâchette, soldats à plat ventre sur un pont, missiles pointés vers l’ennemi, citadins sidérés, les envoyés spéciaux de la presse écrite racontent à l’unisson le chaos qui s’installe dans une ville « attaquée sur plusieurs fronts », signale ceux du Figaro.

A Kiev, la guerre a changé de décor. « La ville aux sept collines » a tout, désormais, du « hall de gare, où l’on transbahute couvertures, sac à dos, thermos, chiens et chats », raconte Le Parisien. Ici, dans les entrailles du métro le plus profond d’Europe, campent « des sans domicile… juste à côté de chez eux », remarque ce quotidien.

Portraits croisés également du président ukrainien Zelensky « prêt au sacrifice », selon Le Parisien, « chef de guerre », selon Le Figaro. A Kiev, le nom de code de la mission militaire russe est baptisée par ce journal « opération Zelensky ». Selon Le Figaro, en effet, « l’ex-humoriste pris dans la tourmente de l’Histoire s’est attiré la haine implacable de son homologue russe. Au point de faire de lui l’un des principaux enjeux de la bataille engagée pour la prise de Kiev. « Le " Z " (car tel est son surnom) y porte une cible dans le dos : son élimination - politique ou physique - constitue l’un des objectifs assignés aux forces de Moscou ».
A l’Est, rien de nouveau
 Pendant ce temps, à l’est de l’Ukraine, les « républiques » autoproclamées alliées à Moscou entendent rétablir sans délai leur « souveraineté » dans cette région du Donbass. Dans un entretien au Figaro, Denis Pouchiline, « président » de la République populaire de Donetsk (entité séparatiste reconnue lundi dernier par Moscou) dit que, « dans les tout prochains jours, ses troupes prévoient d’atteindre les frontières des anciens oblasts (régions) et d’établir un contrôle sur l’ensemble des territoires », et de la République populaire de Donetsk, et de la République populaire de Lougansk (l’autre entité prorusse du Donbass).
Laurent Bigorgne, la nuit au poste
 Soupçonné d’avoir, à son insu, administré de l’ecstasy à une de ses collaboratrices, le directeur de l’Institut Montaigne est depuis hier matin en garde à vue, rapporte Le Parisien. Une enquête visant Laurent Bigorgne a été ouverte par le parquet de Paris du chef « d’administration de substance nuisible ».

S’étant publiquement présenté lui-même comme « un proche ami » du président français, lui dont le nom « a été plusieurs fois cité comme celui d’un potentiel ministre de l’Éducation nationale » d’Emmanuel Macron, le directeur de l’Institut Montaigne, think-tank d’inspiration libérale, « est visé par une plainte déposée il y a quatre jours par l’une de ses plus proches collaboratrices et cadre de l’Institut Montaigne », signale Le Parisien.

Lequel journal rapporte que la plaignante a raconté aux enquêteurs qu’un soir, « invitée par son patron à prendre un verre à son domicile » parisien, elle s’est sentie mal après avoir bu une « coupe de champagne » ; elle se serait alors rendu dans un hôpital où « une expertise toxicologique » aurait confirmé la présence, dans son organisme, d’une « drogue de synthèse » appelée « ecstasy », étant par Le Parisien précisé que la jeune femme n’est « absolument pas consommatrice de drogue ». Ce quotidien signale également que l’appartement du directeur de l’Institut Montaigne a été « perquisitionné par les enquêteurs et que la garde à vue de Laurent Bigorgne « peut durer 48 heures avant une possible mise en examen ».