Étant rappelé que les chefs des diplomaties européennes devraient également adopter aujourd'hui des sanctions contre la junte malienne, le quotidien Libération souligne que les putschistes maliens sont « sous haute pression diplomatique et économique ». Dans ce quotidien français, l’économiste Thierry Amougou, de l’université de Louvain, en Belgique, imagine que la fermeture des frontières du Mali va provoquer des « difficultés d’approvisionnement » et prédit qu’en conséquence, les prix « vont grimper ». Mais cet universitaire lance aussi une mise en garde. « Les Maliens vont-ils se retourner contre leurs dirigeants ? Ou contre la Cedeao ? Voire contre la France ? Miser sur une dégradation de la situation pour changer le pouvoir est un jeu dangereux », prévient  Thierry Amougou dans Libération.

Journal qui revient par ailleurs sur la violation de l’espace aérien malien par un avion militaire français et qu’avait signalé avant-hier l’ASECNA, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar. Libé signale que, mercredi soir puis jeudi matin, le commandement de la force militaire française « Barkhane » a pris attache avec le chef d’état-major de l’armée malienne et que la France a reçu des « réassurances (…) Il n’y a pas de problème de fond. (Cette affaire est) une surréaction d’une partie des responsables maliens », dit une source militaire à Libération.

En France, la quatrième dose de vaccin contre le coronavirus est en question 

C’est ce que souligne « la manchette » du quotidien Le Monde, alors que le gouvernement « s’interroge » sur la nécessité d’une « nouvelle injection » pour les personnes les plus fragiles et les plus âgées.

Justement. « En manchette » également, le quotidien conservateur Le Figaro entretient « l’espoir de sortir enfin de la pandémie » avec le variant Omicron du coronavirus. Lequel, selon ce journal, pourrait devenir « aussi commun que la grippe saisonnière ». Raison pour laquelle, faussement ingénu, Le Figaro se demande si le chef de l’État aurait ou non « lui-même intérêt à ce que les débats sur le coronavirus écrasent la campagne (électorale) ? Comme en témoigne le mouvement d’humeur des enseignants et des parents d’élèves, les Français supportent de moins en moins les ordres et contrordres sanitaires, remarque-t-il. Quelques pays envisagent de reprendre le fil de la vraie vie. Il serait regrettable que la France continue de la brider », soupire Le Figaro.

L’entrée en campagne d’Emmanuel Macron, justement. Une équipe de collaborateurs s’y active… en toute discrétion

« Au moins une fois par semaine », dixit une source interne, se réunit un aréopage de stratèges pour une « réunion de validation, rapporte Le Parisien (…) C’est un peu l’instance de l’orientation de la campagne, ajoute une source dans la confidence. C’était très stratégique avant Noël, là ça commence à rentrer dans le concret, à être un copilotage de la campagne ». Le Parisien énumère quelques-uns des noms de cette « équipe secrète » qui s’active sous la supervision du secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, « le bras droit du président ». Comme le pointe Le Parisien, « les grandes manœuvres ont commencé… dans la plus grande discrétion ».

Deux mots de la CAN pour conclure, avec ce portrait flatteur de Samuel Eto’o, le désormais président de la Fecafoot, la Fédération camerounaise de football 

Portrait brossé par Le Figaro, qui présente l’ancien buteur comme « le nouvel ambassadeur de choix du football africain ». Un ambassadeur « qui pourrait donner de la suite dans les idées à Didier Drogba, qui brigue la présidence de la Fédération ivoirienne en mars prochain. Si jamais il a des résultats probants et que ça marche, aussi sportivement, ça peut donner de belles perspectives à Drogba du côté de la Côte d’Ivoire », relève ainsi dans Le Figaro l’ancien international togolais Robert Malm. Et Eto’o a d’ores et déjà donné son favori pour l’élection, le jour de son investiture : « tous les pays rêveraient d’avoir un Drogba à la tête de leur Fédération… Je n’hésiterais même pas à voter pour Didier », a dit Samuel Eto’o, rapporte encore Le Figaro.