Dans son dernier roman « Vladivostok Circus », Elisa Shua Dusapin tente de nous dire et de nous faire ressentir les liens invisibles qui tissent les êtres. C’est un des romans phares de la rentrée littéraire des éditions Zoé, en lice pour le Prix Femina des Lycéens 2020. À travers un trio […]

Dans son dernier roman « Vladivostok Circus », Elisa Shua Dusapin tente de nous dire et de nous faire ressentir les liens invisibles qui tissent les êtres. C’est un des romans phares de la rentrée littéraire des éditions Zoé, en lice pour le Prix Femina des Lycéens 2020.


À travers un trio de circassiens et de leur barre russe, l’autrice nous plonge dans l’âme humaine et nous dévoile les blessures, les failles et les angoisses de chacun. L’écriture d’Elisa Shua Dusapin est subtile et cherche à éveiller nos sens. Comment décrire les liens invisibles, les fantômes, l’étrangeté de vivre, les odeurs, les regards, toutes ces choses qui semblent aller au-delà des mots ? C’est dans un cirque déserté, entre deux saisons, que l’autrice propulse son lecteur et tente de relever ce défi. Débarrassé du décorum, son récit fait appelle à notre imaginaire. Comme l’eau, il essaye de nous faire passer « entre », de faire durer ce point de suspension duquel on perçoit le monde différemment.




Chronique : Alex

Animation : Lola

Réalisation : Pablo

Date de diffusion : 14 octobre 2020

Crédits photos : Ryan McCullah

Publié le 23 octobre 2020