Baladi dépoussière un classique du roman d’aventure et le détourne, un peu l’air de rien, vers la critique sociale. Un trait sobre, un récit séquencé comme une pièce de théâtre, un feu d’artifice chromatique parfaitement maîtrisé, et le tour est joué. Conseillé, même en cas de violent daltonisme. « Robinson suisse », […]

Baladi dépoussière un classique du roman d’aventure et le détourne, un peu l’air de rien, vers la critique sociale. Un trait sobre, un récit séquencé comme une pièce de théâtre, un feu d’artifice chromatique parfaitement maîtrisé, et le tour est joué. Conseillé, même en cas de violent daltonisme.

« Robinson suisse », d’Alex Baladi, éditions Atrabile, 112 pages en quadrichromie, 21×28 cm.