Front nu et lunettes blanches en forme de 16, comme un Polnareff déformé, détraqué, électronisé, Gabriel Seize nous envoie depuis son cockpit rempli de machines analogiques une synth-pop lumineuse, French Touch revisitée, à la fois romantique et synthétique. Seize, comme les 16 pas d'une boite à rythme vintage, comme les 16 bits de sa vieille console de jeu Atari dont il a samplé les bruits, comme les 16 mesures d'un refrain hypnotique. Dans une ambiance de science-fiction en VHS, aux lumières artificielles, effets spéciaux au charme désuets et sons électroniques retro-futuristes , Gabriel Seize nous emmène dans une rêverie où se mêlent arpèges de synthés et voix aériennes, beats électro puissants et basses irrésistiblement dansantes.