Aujourd’hui, je suis très touchée de pouvoir amener à vos oreilles un sujet dont on n’est pas forcément familier, et qui est pourtant crucial. Vous connaissez l’agriculture bio, vous entendez parler du monde paysan, des luttes et des désespoirs qui le traversent, avec les questions qui y sont associées, glyphosates, surendettement, modèle alternatif etc. Parmi tous ces mots, il en manque souvent un, qui est pourtant un enjeu central pour l’agroécologie : les semences. 


Comme le dit bien mon invité, François, les semences sont le point de départ de l’agriculture. Eh oui, car avant notre carotte, il y a une graine. Et peut-être ne le savez-vous pas, mais ce n’est pas forcément votre producteur de carotte qui a produit les graines de ses légumes. C’est la question des semences. Celles qui nous permettent de manger, d’être autonome (car oui, une fois que la carotte a poussé, si ce n’est pas nous qui récoltons les graines, eh ben il faut se réapprovisionner auprès de semenciers qui aiment particulièrement avoir le contrôle sur tout ça). Cette question obscure est une question d’autonomie fondamentale pour les paysans, et pour la société. C’est ce dont j’ai voulu parler avec François, qui fait partie du collectif « la Semencerie », 5 fermes qui se sont regroupées pour produire leurs propres semences et sortir des dépendances, ce qui, vous allez voir, est bien plus compliqué qu’on ne le croit. 


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