Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien, disait l’Abbé Pierre, ce résistant, député, et surtout militant infatigable de la cause des plus démunis, à l’origine du mouvement Emmaüs et de la fondation qui porte son nom. 


Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien, et à notre époque, je dirais plutôt : il ne faut pas attendre de vivre dans un monde parfait pour commencer quelque chose de juste. 


Quelque chose de bien, quelque chose de juste, c’est ce à quoi travaille la Fondation Abbé Pierre, dans l'esprit de l'appel lancé par son fondateur à l'hiver 1954.


Un appel qui résonne malheureusement encore aujourd’hui, alors que le mal-logement concerne encore 196 millions de ménages dans l’union européenne selon un rapport de 2022, et que le nombre de personnes sans abri a doublé en 10 ans selon la fondation, qui se mobilise pour accueillir et loger dignement. 


Quel lien avec l’écologie? 


Eh bien justement, l’écologie, c’est une affaire de liens, et une fois n’est pas coutume, justice sociale et justice écologique vont de pair. C’est ce qu’incarne Maïder, mon invitée du jour, militante écolo qui travaille aujourd'hui au plaidoyer de la fondation Abbé Pierre. Je lui ai tendu mon micro à l’occasion de la journée contre la précarité énergétique qui a lieu le 23 novembre 2023. 


12 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique en France, 26% des ménages déclarent avoir souffert du froid pendant au moins 24h dans leur logement et il existe encore 5,2 millions de passoires thermiques en France métropolitaine. Le sujet recoupe les enjeux climatiques et sociaux, et je ne pouvais pas avoir de meilleure interlocutrice pour vous en parler. 


Bonne écoute!


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