A quelques jours de l' Euro de football et des Jeux olympiques de Tokyo, on explore la domination de certains pays dans quelques sports particuliers. Pourquoi Cuba brille-t-il en boxe, quand les Etats-Unis règnent-ils sur le basket ? Pourquoi et comment la Chine est-elle devenue hégémonique en tennis de table, en badminton et en plongeon, quand les Pays Bas sont les rois du patinage de vitesse ?

Pour quelles raisons la France est-elle devenue si forte en handball et à l’épée ? Que cela rapporte-t-il, pour un pays, de dominer une discipline ? Comment implante-t-on une discipline « star » dans un pays, comme le judo au Japon, ou la luge en Allemagne ? Pour y répondre, Guillaume Evin, journaliste, auteur, qui publie ce mercredi Petites histoires de domination sportive aux éditions du Rocher (17,90 euros).

Un ouvrage dans lequel on découvre les causes historiques, politiques et culturelles des hégémonies de la natation artistique en Russie, du water-polo en Hongrie ou du squash en Egypte. L’auteur revient sur les choix stratégiques et les moyens des fédérations pour perpétuer ces dominations sportives qui leur assurent, parfois, à moindres frais, une place parmi les nations.


Anne-Laetitia Béraud

Crédit son: Bisquit Soul de Nordgroove Fugue Icons8.com

Illustration: Canva / 20 Minutes


 

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