Vous voyez ce moment de Brooklyn 99 où Jeffords parle de Taylor Swift et crie « SHE MAKES ME FEEL THINGS », puis que Peralta répond « SHE MAKES ALL OF US FEEL THINGS » ? Pour moi, on pourrait aussi dire ça de Silly Boy Blue.

Sa musique est assez difficile à définir, notamment parce que je n’ai aucun vocabulaire (Les Inrocks appellent ça de la dream pop) mais aussi parce qu’elle pourrait être un mélange un peu improbable entre du Elliott Smith et du Lady Gaga.Donc à savoir : fabulously sad.

Ça faisait fort longtemps que j’avais envie d’inviter Ana (c’est son prénom) dans le podcast (parce qu’elle est vraiment chouette et rigolote) mais j’attendais la presque sortie de son premier album pour le faire. Il est prévu pour le mois de juin et je veux pas vous spoiler mais c’est déjà un de mes disques préférés de l’année.

Pendant cette discussion on a beaucoup ri mais sur son disque, il y a beaucoup de chansons de type « oh wow la vie vient de rouler sur mon égo mdr » donc au final, c’est surtout de ça dont on a parlé avec Ana. Mais aussi :

de l’impact du covid sur nos capacités émotionnellesdu fait qu’elle déteste planifier à l’avancede comment elle s’est construite grâce à la musiquede son besoin de toujours prouver qu’elle est légitimede vivre les histoires d’amour dans sa tête plutôt qu’en vraidu fait que c’est parfois compliqué de savoir l’image qu’on veut montrer de nous : le côté sensible voire fragile ou l’aspect « fuck off je sais gérer ma barque »du fait qu’elle a décider d’accepter certaines de ses névroses plutôt que d’essayer de travailler dessuset puis évidemment, on a fini par parler de Twilight, de Salinger, d’un Furby et d’une conférence de 600 personnes qui a lieu en permanence dans son cerveau Pour soutenir le podcast via Patreon

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