Autre semaine sur la scène politique fédérale et une nouvelle crise à gérer pour le gouvernement Trudeau. Celle des relations indopacifiques fut suivie une semaine plus tard par la démission du président de la Chambre des communes, Anthony Rota, provoquée par l’invitation lancée en son nom à un ancien soldat membre d’une unité nazie lors du discours du président ukrainien Zelensky. Aujourd’hui, le premier ministre Justin Trudeau a présenté au nom du Parlement et des Canadiens des excuses à différentes communautés et au président de l’Ukraine. Dans les officines du gouvernement, nul n’est vraiment heureux de devoir gérer ces crises selon nos journalistes Boris Proulx (Le Devoir), Christopher Nardi (National Post) et Emilie Bergeron (Presse canadienne). Que pensent-ils des événements des dernières semaines et de la gestion des crises par le gouvernement ? Ils en discutent avec Esther Bégin.

À Montréal, se tient actuellement la conférence ALL IN, le plus grand rassemblement au pays consacré à l’intelligence artificielle canadienne. L’événement, qui rassemble des experts en IA, des membres de l’industrie, des startups, des investisseurs, des chercheurs, ainsi que de nombreux acteurs du monde gouvernemental fédéral, provincial et municipal, accueille le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, qui vient présenter six principes fondamentaux pour encadrer l’intelligence artificielle au Canada alors que de nombreux acteurs de l’IA de par le monde demandent un moratoire à l’ensemble de la classe politique mondiale sur ces nouvelles technologies. Ici, au pays, plusieurs experts, universitaires et organisations de la société civile demandent au ministre de surseoir aux dispositions actuelles contenues dans le projet de loi C-27. Pour en discuter, Esther Bégin reçoit en entrevue le ministre Champagne.

À la suite de la démission du président de la Chambre des communes, Anthony Rota, plusieurs députés se sont manifestés et ont présenté leur candidature afin de le remplacer. Les parlementaires auront à voter pour l’un ou l’autre des candidats et candidates mardi prochain, lors d’un vote préférentiel. Mais quelles qualités celui ou celle qui succédera à monsieur Rota devra-t-il posséder ? D’autant plus que le climat politique actuel, très clivant, risque de déchaîner les passions en Chambre avec, à la clé, des risques de dérapage. Celui qui sera président par intérim jusqu’au jour du vote, le député du Bloc et doyen de la Chambre, Louis Plamondon, nous explique comment cette succession se déroulera et les qualités requises pour devenir le nouveau président de la Chambre des communes.