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Interview Pascal Beaumont


Photo : Kara Marie (@karapixburgh)

LYNCH MOB s’est formé pour donner suite au départ de Georges Lynch de DOKKEN une formation qui lui a permis de s'imposer comme un petit prodige de la six cordes. DOKKEN est un nom qui résonne aux oreilles des vétérans comme un groupe mythique qui a gravé quelques albums qui sont aujourd’hui considérés comme des classiques du Metal US. Lynch est devenu en quelques années un guitare hero vénéré par toute une génération de guitaristes et de fans. Auréolé par le succès de DOKKEN et voulant fuir à tout prix Don Dokken, il forme LYNCH MOB et signe dans la foulée chez Electra, une major de l'époque. Désormais seul aux commandes de son vaisseau exit les conflits d’égos avec Don Dokken, le bougre se sent enfin libre pour développer son propre univers musical et règne en maitre absolu ! Il recrute un chanteur d’exception Oni Logan et débauche Mick Brown (Batteur de DOKKEN) afin de rester un peu en famille (Jeff Pilson les rejoindra quelques années plus tard). Ensemble ils enregistrent Wicked Sensation qui demeure aujourd’hui encore un des meilleurs opus de la formation et est devenu au fils des années une référence.



Les années suivantes seront marquées par des changements incessants de musiciens qui n’empêcheront pas le combo d’enquiller les dates principalement aux Etats Unis ! Georges Lynch va entretemps multiplier les projets que ce soit avec KXM (en compagnie du chanteur-bassiste Doug Pinnick de KING’S X et le batteur de KORN, Ray Luzier), THE END MACHINE avec Jeff Pilson (FOREIGNER, ex-DOKKEN), Mick Brown (ex-DOKKEN)
et Robert Mason (WARRANT), SWEET & LYNCH avec Michael Sweet (STRYPER), ULTRAPHONIX et Corey Glover (LIVING COLOUR), THE BANISHMENT avec Joe Haze. Un vrai caméléon qui pour autant n’abandonne pas non plus sa carrière solo comme en témoigne le superbe Guitars at the End of the World, album instrumental paru le 3 septembre dernier. Au vu de ses multiples activités pas étonnant d’avoir attendu six longues années pour que LYNCH MOB renaisse enfin de ses cendres avec son nouveau méfait Babylon et une surprise de taille l’arrivée au chant de Gabriel Colón un nouveau chanteur des plus talentueux qui vient renforcer la formation après le départ de Oni Logan. Résultat un opus des plus efficaces qui montre que le combo n'a pas dit son dernier mot. C'est avec un plaisir non dissimulé que votre serviteur a pu s'entretenir avec une des légendes de la scène US, un rescapé de plus des Eighties en pleine forme et déterminé à défendre coûte que coûte son dernier acte.


Magnéto Georges c'est à toi !


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