“Aristide Maillol (1861-1944)“La quête de l’harmonieau Musée d’Orsay, Parisdu 12 avril au 21 août 2022



Interview de Ophélie Ferlier-Bouat, Directrice du musée Bourdelle et conservatrice du patrimoine,et de Antoinette Le Normand-Romain, Directrice générale de l’INHA honoraire et conservatrice générale du patrimoine honoraire, et commissaires de l’exposition,


par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 avril 2022, durée 21’59.

© FranceFineArt.


Communiqué de presse

Commissariat : 

Ophélie Ferlier-Bouat, Directrice du musée Bourdelle et conservatrice du patrimoine 

Antoinette Le Normand-Romain, Directrice générale de l’INHA honoraire et conservatrice générale du patrimoine honoraire




Depuis l’Hommage à Maillol organisé pour le centenaire de sa naissance au musée national d’art moderne en 1961, Aristide Maillol n’a pas bénéficié de véritable monographie dans un musée parisien. Souvent opposé à Rodin, Maillol l’intemporel a pourtant joué un rôle crucial dans la naissance de la modernité au début du XXe siècle. Le musée d’Orsay lui consacre enfin une rétrospective, qui met l’accent sur la période féconde et méconnue de l’avant-première guerre mondiale : le grand public connaît essentiellement les sculptures du jardin du Carrousel du Louvre, pour la plupart tardives. 

L’exposition bénéficie d’un partenariat avec la Fondation Dina Vierny – Musée Maillol, lieu incontournable pour toute étude de l’artiste. Des dessins et carnets de croquis inédits offrent ainsi une vision nouvelle de son processus créatif. Un autre partenariat exceptionnel avec la Fondation Oskar Reinhart de Winterthur permet de présenter pour la première fois hors de l’institution suisse, et à l’étape parisienne uniquement, quatre sculptures majeures de Maillol, dont la mythique Méditerranée réalisée pour le comte Kessler.

L’exposition contient plus de 200 oeuvres : environ 90 sculptures, mais également dessins, gravures, peintures et arts décoratifs. Elles sont présentées en dialogue avec quelques oeuvres de contemporains de Maillol, mettant ainsi en évidence les échanges fructueux noués avec ses amis et relations – Maurice Denis, Auguste Rodin, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Auguste Renoir notamment. Des oeuvres monumentales, placées dès la nef des sculptures, voisinent avec les dessins et esquisses préparatoires, afin de comprendre les étapes de travail d’un artiste obnubilé par les possibilités plastiques du corps féminin. À partir de 1905, il décline un répertoire de formes limité, poursuivant une quête de synthèse libérée de toute anecdote. 


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