Alberto Giacometti

Le Nez

à l’Institut Giacometti, Paris

du 7 octobre 2023 au 7 janvier 2024


Interview de Hugo Daniel, responsable de l’École des Modernités, chargé de mission curatoriale, et commissaire de l'exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 octobre 2023, durée 27’37, © FranceFineArt.


https://francefineart.com/

https://francefineart.com/2023/10/10/3486_alberto-giacometti_institut-giacometti/


communiqué de presse


Commissaire

Hugo Daniel, responsable de l’École des Modernités, chargé de mission curatoriale


L’Institut Giacometti présente une exposition inédite consacrée à l’oeuvre iconique de l’artiste, « Le Nez ».


Poursuivant son exploration de l’oeuvre d’Alberto Giacometti, l’Institut Giacometti réunit toutes les versions du Nez, oeuvre retravaillée pendant plusieurs années par l’artiste. L’une d’entre elles, trop fragile pour être déplacée, sera présentée grâce à un dispositif virtuel, introduisant une forme de médiation expérimentale.


Sont rassemblés autour de ces oeuvres exceptionnelles des sculptures, dessins et des archives qui mettront en évidence les multiples facettes et interprétations d’une des oeuvres les plus énigmatiques d’Alberto Giacometti.


À travers les oeuvres magistrales de quatre artistes contemporains - Annette Messager, Rui Chafes, Hiroshi Sugimoto et Ange Leccia, l’Institut Giacometti éclaire d’un jour nouveau la création du sculpteur.


L’exposition est réalisée avec le concours d’un partenariat exceptionnel avec APENFT Foundation et l’entreprise Tron.


#LeNezGiacometti - Catalogue co-édité par la Fondation Giacometti et FAGE éditions, Lyon, bilingue français/anglais.


Une thématique inédite et des découvertes

Ayant fait l’objet de plusieurs versions différentes, Le Nez, (1947-1964), est à la fois une figure grotesque rappelant le personnage populaire de Pinocchio, et une vision de la mort, thème récurrent qui prend chez l’artiste des formes détournées souvent paradoxales. L’exposition souligne l’ancrage culturel multiple de ces sculptures, qui forment le rappel tout à la fois des Vanités et des anamorphoses de l’histoire de l’art, des figures carnavalesques de la culture populaire, et de certains objets traditionnels Africains et Océaniens, notamment les masques de Nouvelle Guinée. Une large sélection de portraits sculptés montre aussi le rapport particulier à l’anatomie de Giacometti, qui concentre à de nombreuses occasions son attention sur le nez de son modèle. La place de la caricature dans son imaginaire, illustrée par une sélection de dessins inédits, constituera une découverte pour le public. De même, la réapparition de la fantaisie et de l’humour surréalistes, dans une période dominée par la quête du réel et l’obsession d’une ressemblance inatteignable, colore d’un jour nouveau la démarche artistique de Giacometti dans les premières années de l’après-guerre, en révélant la variété de registres. L’exposition réunit pour la première fois cinq versions du Nez, dont trois modèles différents en plâtre conservés par la Fondation Giacometti et le Centre Pompidou (1947-49-64), deux bronzes (1964) dont un prêt de la Justin Sun Collection, et l’ensemble des dessins et archives concernant cette sculpture emblématique. Elle comprend aussi des oeuvres iconiques qui introduisent la réflexion de l’artiste sur la mort, les célèbres Pointe à l’oeil (1932), Tête crâne (1934) et Tête sur tige (1947). [...]


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