Pour Patrick Bijsmans, professeur à l'Université de Maastricht en études Européennes et spécialiste de l'Euroscepticisme, la montée de cette défiance peut légitimement faire peur. Ceci dit, ce ne serait pas une mauvaise chose pour autant. En effet, derrière chaque critique se cache un reproche pouvant être pris en considération par le destinataire afin de mener une sorte d'introspection et progresser vers un meilleur fonctionnement. Si cela vaut pour tous les domaines, c'est d'autant plus vrai dans l'Europe des 27, où certains membres pourraient regarder vers l'Est et s'identifier à d'autres pays de tradition autoritaires afin de trouver des alliés solides partageant une conception du monde de plus en plus dure.