Sa réputation de chef gueulard au sang chaud lui colle à la peau alors que le Jégo a d’la bonté à revendre : « on ignore trop de moi que je ne suis pas aussi cinglé que j’en ai l’air ! Je suis un très grand sensible en fait ». Ce père de deux filles au cœur gros comme lui s’amuse de ce décalage entre son image, et lui-même : « quand les gens me voient dans la vraie vie ils sont tellement surpris que je sois gentil, c’est drôle… ». À l’idée d’aborder d’autres sujets que la cuisine, il ne cache pas sa joie : « j’adore ce métier mais quand je peux m’en extirper je suis ravi ! ». Alors dans cet épisode, on va parler de ce qui l’émeut, de ce qui l’angoisse, de son burn-out physique, de sa vision de la religion et de l’impact qu’ont eu sur lui l’hypnose et la méditation. On parlera aussi de sa générosité, de son amour pour l’art, de sa féminité, et bien sûr, de sa passion pour la pétanque : « avec ma fille Laurine, on fait fondre le sable sous nos pieds quand on arrive sur le terrain ! ». On parlera aussi de ce qui le fait pleurer, de ce qui le fait rire, et de son rapport à lui-même : « je m’aime suffisamment pour ne pas me faire mal à moi-même. J’ai appris à m’aimer mieux ». On remettra aussi les pendules à l’heure : « je ne suis pas un écorché vif, je n’ai pas eu de problèmes dans ma jeunesse, j’ai une famille extraordinaire, tout va bien ». On parlera, enfin, de son manque d’aisance en société et de sa tendance à s’extirper par la petite porte, de son amour pour Arrantzaleak, à Ciboure, et – on garde le plus beau pour la fin, de son romantisme. « J’ai un romantisme à couper au couteau. Je crois que c’est
un fil de barbelé, mon romantisme, je le fais subir à ma chérie plus qu’autre chose ». 

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