Les présidentielles sont souvent l’occasion de la publication d’un  nouvel album d’Iznogoud, un peu comme pour rappeler la vanité de ce jeu  d’ambition politique. Le personnage est né dans un récit du Petit  Nicolas où on lisait au gamin un conte mettant en scène celui qui veut  devenir « Calife à la place du Calife », l’infâme Iznogoud. « -  Iznogoud, c’est le surmoi de René Goscinny » nous explique dans cette petite interview Jul, l’un des trois scénaristes de ce nouvel album qui  voit aussi le passage de relais de Nicolas Tabary, le fils du créateur  graphique d’Iznogoud, Jean Tabary, à un nouveau dessinateur, Elric,  jusqu’ici plus connu dans la scène de l’édition indépendante. Il est  rejoint au scénario par Jul, le scénariste de Lucky Luke et l’auteur de  Silex in the city, de Laurent Vassilian la « plume » du fantaisiste Nicolas Canteloup, et d’Olivier Andrieu, goscinnologue à ses heures. L’album s’intitule « Moi, Calife » et est publié le même jour que le nouvel Astérix et au moment où sort en salle le troisième film « Le Trésor du Petit Nicolas »  par Julien Rappenau, « le meilleur des trois » dit la critique. Àpresque 50 ans de la disparition du grand René Goscinny, son empreinte reste encore considérable.


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