«La bamboche, c’est terminé», la formule employée par Pierre Pouëssel, préfet de la région Centre-Val de Loire à l’annonce du couvre-feu en France, en octobre 2020, avait amusé les réseaux sociaux. 

Aux lendemains d’un réveillon 2021, morose pour une partie du monde, avec des boîtes de nuit à nouveau fermées pour cause de pandémie, comment le secteur de la fête accuse le coup au-delà de la conjoncture ? En effet, l’esprit de la fête ne nous avait-il pas déjà quittés depuis longtemps ? Depuis l’âge d’or des années 70-80, le nombre de discothèques n’a cessé de diminuer en France passant de 4 000 à 1 600 avant la crise sanitaire, puis 1 200 aujourd’hui. Quelles tendances dans d’autres pays ? Pourquoi les habitudes des noctambules ont changé ? Quelles conséquences sur les jeunes ? Comment réinventer la fête ?  

Avec

- Jérémie Peltier, directeur des Études de la Fondation Jean-Jaurès, auteur de La fête est finie ? (Éditions de L’Observatoire)

- Renaud Barillet, gérant de plusieurs clubs en France dont la Bellevilloise à Paris, centre culturel et artistique, lieu d’expositions, concerts et soirées. Président du réseau des musiques actuelles de Paris, association qui fédère 72 structures de l’écosystème musical parisien. 

Un focus de Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin, dont la nuit fait partie de l'ADN. 

Et un reportage d’Amélie Beaucour qui a tendu son micro à un groupe d’étudiants de 19 ans qui prenaient un verre après les cours, dans un bar parisien. Freinés par le prix d’entrée, le tarif des consommations, le choix de la musique, mais aussi par les agressions qu’ont subies certaines jeunes femmes, droguées à leur insu, les jeunes se détournent des boîtes de nuit au profit des soirées en appartement, en plus petit comité. 

Programmation musicale :

► Marechia – Nu Genea 

► All day all night – Papy kojo