Après les Jeux Olympiques d’été en 2008, Pékin accueille cette fois la version hivernale en 2022. Et comme 14 ans auparavant, la Chine est de nouveau sous le feu des critiques et des menaces de boycott diplomatique pour son non-respect des droits humains. Au-delà des contestations légitimes, force est de constater que, sur le plan sportif aussi, l’empire du milieu joue les premiers rôles.

Avec 88 médailles et la deuxième place au tableau des médailles des JO d’été de Tokyo 2020, la Chine se classait juste derrière les États-Unis. Avec 2 000 écoles de sport aux méthodes d’entraînement drastiques, les jeunes Chinois sont biberonnés à la compétition dès leur plus jeune âge pour devenir de futurs médaillés olympiques. Si le ski n'est pas encore une spécialité chinoise, les sports d’hiver sont bien devenus une nouvelle priorité d’État. Avec 770 stations de ski contre une centaine, il y a 20 ans, et 346 millions de Chinois initiés aux sports de neige, selon les statistiques officielles, la Chine s’éveille à marche forcée au plaisir de la glisse. Quels rapports les Chinois entretiennent-ils avec le sport de compétition ? La Chine peut-elle devenir la reine des sports d’hiver ? 

 Avec :

- Jean-Baptiste Guégan,  spécialiste en Géopolitique du sport. Auteur de Géopolitique du sport, une autre explication du monde (Bréal) 

- Aurélien Boucher, sociologue à l’Université de Hong Kong (Shenzhen) en Chine. 

Et un focus avec Stéphane Lagarde, correspondant de RFI à Pékin sur l’engouement des Chinois pour les sports d’hiver.  

 

Programmation musicale :

► Together for a Shared Future

► Fragile - Namewee et Kimberley Chen.