Après le scandale «Sciences Porcs» en début d’année ou la récente enquête ayant dénoncé l’ampleur des viols et agressions sexuelles à CentraleSupelec, de plus en plus d’étudiantes et d’étudiants dénoncent au grand jour les violences au sein de leurs établissements.

Selon l’Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur, en France 1 étudiante sur 10 aurait été victime d’agression sexuelle lors de ses études et 1 étudiante sur 20 de viol. Entre omerta et méconnaissance de ce qui caractérise un viol, ces chiffres seraient sous-évalués. L’université serait-elle un lieu qui favorise les violences sexuelles ? Comment combattre ce sentiment d’impunité qui semble perdurer dans les Grandes Écoles ?  

Émission à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Myriam Espinasse, vice-présidente de l’Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur

Nathalie Coulon, maître de conférences en Psychologie et co-responsable de la CEVIHS, Cellule de veille et d’information sur le harcèlement sexuel de l’Université de Lille 3.

Un entretien avec Chanel Miller, jeune femme violée lors d’une fête universitaire sur le campus de Stanford en 2015, auteur de J’ai un nom (Cherche midi) par Charlie Dupiot.

 

Et en fin d'émission, la chronique du psychologue Ibrahim Haïdara, Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs : quand les jeunes se détournent des traditions.  

À télécharger ici 

Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents, Ibrahim Haïdara est psychologue, cabinet PSY2A à Bamako au Malo. 

Programmation musicale :

► Til it happens to you – Lady Gaga 

► Power – Muthoni Drummer Queen.