Principalement cultivé au Bénin, Mali, Burkina Faso et Côte d’Ivoire, le coton africain représente 10 % de la production mondiale, selon le Comité consultatif international sur le coton (ICAC). (Rediffusion)

Si le coton constitue une part importante des recettes d’exportation des pays producteurs, ceux-ci transforment très peu localement leur production de fibres. Un véritable manque à gagner en termes de créations d’emplois et de ressources. En effet, la transformation domestique pourrait générer près de 90 milliards de dollars pour le continent. Alors que la pandémie de Covid-19 a paralysé l’industrie textile mondiale, comment les pays africains se sont-ils adaptés ? Comment valoriser la fibre africaine et trouver d’autres débouchés ? 

Avec :
Claire Fages, journaliste au service Économie de RFI, présentatrice de la Chronique des Matières Premières Gérald Estur, consultant spécialiste du coton Adama Traoré, directeur délégué de la Confédération du coton Textile et Habillement du Burkina Faso.
 

Pour aller plus loin :

► La chronique des matières premières sur l'extension de l'embargo américain sur le coton du Xinjiang, en Chine

► La chronique des matières premières sur la campagne catastrophique de coton au Mali en 2020

►Le débat africain sur le développement de l'industrie textile au Mali.